La Quête des Trônes Infernaux : La Malédiction des 7 Péchés Arthur et Suzette ainsi que Cornelius
( Arc Du Labyrinthe Part 2 )

Chapitre 11 : Les Ombres du Labyrinthe
Le silence pesait lourd sur le trio alors qu’ils se tenaient au carrefour du labyrinthe. Trois chemins s’ouvraient devant eux, et chacun semblait promettre plus d’ennuis que le précédent.
Suzette consulta la carte une dernière fois, son visage marqué par une intense réflexion.
— D’après ce que je vois, chacun de ces chemins mène à un point clé du labyrinthe, dit-elle en traçant des lignes imaginaires avec son doigt. Mais… ils ne se rejoignent qu’au centre.
Arthur, toujours couvert de résidus de tarte à la crème, grogna.
— Super. Donc on doit se séparer ? Parce que ça a toujours bien marché dans toutes les histoires d’horreur.
Cornelius, flottant nonchalamment dans les airs, intervint avec son habituel sourire narquois.
— Ne voyez pas ça comme une séparation, mais comme une opportunité. Chaque chemin est une épreuve unique. Peut-être trouverez-vous une partie de vous-même… ou peut-être ne reviendrez-vous jamais !
Arthur lui lança un regard noir.
— Tu sais, tu es vraiment mauvais pour motiver les gens.
Suzette, cependant, hochait déjà la tête, déterminée.
— Très bien. Prenons chacun un chemin différent. Si nous restons sur nos gardes et que nous suivons les indices, nous nous retrouverons au centre.
Arthur la fixa, incrédule.
— Sérieusement ? Tu veux qu’on se divise ? Avec lui ?
Il désigna Cornelius, qui ajustait tranquillement son chapeau haut de forme.
— Mais bien sûr ! répondit Cornelius en souriant. Qui de mieux pour un chemin dédié à l’absurde ?
— Génial, marmonna Arthur. Je prends celui qui a l’air le moins mortel.
Suzette prit une profonde inspiration et s’avança vers le chemin de gauche, son regard durci par la concentration.
— Faites attention, murmura-t-elle avant de disparaître dans les ténèbres.
Arthur choisit le chemin du milieu, traînant les pieds.
— Si je meurs, je vous hante. Tous les deux, prévint-il avant de s’enfoncer dans le labyrinthe.
Cornelius, bien sûr, s’envola joyeusement dans le chemin de droite, sifflotant une mélodie joyeuse.
Suzette : L’épreuve du miroir
Le chemin de Suzette était étrangement calme, presque apaisant. Les haies semblaient s’écarter légèrement, laissant un passage dégagé. Mais l’air portait une tension palpable, comme si quelque chose de sinistre se cachait dans l’ombre.
Au bout de quelques minutes, elle arriva devant un miroir géant, planté au milieu du chemin. Il était entouré de cadres dorés élaborés, et sa surface brillait d’une lumière surnaturelle.
Une voix douce mais glaciale s’éleva dans l’air.
— Qui es-tu vraiment, Suzette ?
Elle s’arrêta, les yeux fixés sur son propre reflet. Mais ce qu’elle vit n’était pas elle-même. Dans le miroir, une version plus jeune d’elle-même apparaissait, les yeux remplis de larmes.
— Pourquoi tu n’as pas pu les protéger ? demanda la version enfantine de Suzette, sa voix tremblante.
Le cœur de Suzette se serra. Elle se souvenait parfaitement de ce moment : celui où elle avait échoué à sauver son village, emporté par une inondation qu’elle n’avait pas pu contenir malgré ses pouvoirs.
— Ce n’était pas ta faute, murmura-t-elle à son reflet.
— Alors pourquoi tu te punis encore ? répliqua la voix dans le miroir.
Des images apparurent dans le verre : des scènes de son passé, des souvenirs douloureux de moqueries, d’échecs, et d’isolement. Suzette serra les poings, les larmes aux yeux.
— Ce n’est pas qui je suis, répondit-elle avec force. J’ai changé. J’ai trouvé un but. Et je refuse de laisser ces souvenirs me définir.
Le miroir trembla, et la surface se fissura, avant d’éclater en mille morceaux. La voix se tut, et le chemin s’ouvrit à nouveau. Suzette respira profondément et continua, plus déterminée que jamais.
Arthur : L’épreuve des voix
Le chemin du milieu semblait interminable. Chaque pas d’Arthur résonnait contre les murs de haies, amplifié par une étrange acoustique. Mais rapidement, il réalisa qu’il n’était pas seul.
Des voix familières commençaient à murmurer autour de lui, émanant des murs eux-mêmes.
— Pourquoi es-tu si inutile, Arthur ? ricana une voix qu’il reconnaissait comme celle de son oncle Alphonse. Toujours à faire des bêtises, toujours à fuir tes responsabilités.
Arthur serra les dents.
— Tu ne peux même pas gérer une malédiction. Sérieusement, tu es bon à quoi, à part courir aux toilettes ?
Il s’arrêta, fixant les murs avec colère.
— Très drôle, répondit-il. Mais devinez quoi ? Je suis toujours debout.
Les murmures s’intensifièrent, devenant cacophoniques. Des éclats de rire, des insultes, des critiques.
Arthur se couvrit les oreilles, mais les voix semblaient résonner dans sa tête.
— Arrêtez ! cria-t-il.
Soudain, une lumière apparut devant lui, éclairant une version plus jeune de lui-même. Un enfant assis sur un tabouret, tenant un rouleau de papier-toilette comme un trophée.
— Tu te souviens de ce jour ? demanda l’enfant, un sourire moqueur sur le visage. Le jour où tu as causé une inondation dans toute la maison en jouant avec la plomberie ?
Arthur leva les yeux au ciel.
— Oui, je m’en souviens. Et alors ?
— Et depuis, tu n’as fait que multiplier les gaffes. N’est-ce pas fatiguant d’être… toi ?
d’être constamment malchanceux d'être le rejeter pointer du doigt a chaque instant de ta misérable existence ?
Arthur soupira.
— Peut-être que je fais des erreurs. Mais au moins, je suis là. Et je fais de mon mieux pour m’en sortir .
L’enfant éclata de rire, puis disparut dans une explosion de lumière. Arthur se retrouva seul, et le chemin devant lui était à nouveau dégagé.
— Bon, marmonna-t-il en avançant. Si ça, c’est leur idée d’épreuve sérieuse, ils devraient revoir leurs standards.
Cornelius : L’épreuve de l’absurde
Cornelius sifflotait joyeusement en flottant au-dessus des pièges évidents qui jalonnaient son chemin. Des panneaux lumineux clignotaient avec des messages ridicules :
« Attention : Sol glissant à cause des larmes d’échec. »
« Ne pas nourrir les illusions. »
Mais alors qu’il avançait, le décor changea. Les murs du labyrinthe se transformèrent en miroirs déformants, et son propre reflet semblait… normal.
Cornelius s’arrêta, intrigué.
— Ah, voilà qui est intéressant.
Une version de lui-même, sans son sourire caractéristique, sans son chapeau ni sa canne, le regardait fixement.
— Qui es-tu ? demanda son reflet, froid et sérieux.
Cornelius éclata de rire.
— Moi ? Je suis Cornelius, bien sûr ! Le Maître de l’Absurdité, le roi de l’imprévisible !
— Non, répondit le reflet. Qui es-tu vraiment, quand les masques tombent ?
Cornelius cessa de rire, son sourire vacillant légèrement.
— Pourquoi répondre à cette question ? demanda-t-il doucement. Le chaos, c’est ce que je suis. Et c’est tout ce que j’ai besoin d’être.
Le reflet le fixa intensément, avant de disparaître. Cornelius resta immobile un instant, pensif, avant de reprendre sa route, sifflotant un peu plus doucement qu’auparavant.
Un pas de plus vers le centre
Alors que chacun avançait dans son propre chemin, une ombre se mouvait silencieusement dans les profondeurs du labyrinthe, les observant avec un intérêt grandissant.
Le centre du labyrinthe les attendait. Mais l’épreuve la plus difficile était encore à venir.
Petite illustration de quoi pourrais ressembler Suzette Arthur et Cornelius enfant durant leur épreuve du labyrinthe

Chapitre 12 : Trois chemins, trois épreuves
Arthur, Suzette et Cornelius se retrouvaient désormais séparés dans les méandres du labyrinthe. Chacun d’eux faisait face à sa propre épreuve, et le destin semblait avoir un sens de l'humour particulièrement cruel.
Arthur : Le couloir des humiliations
Arthur, seul et perdu dans un couloir tortueux, avançait lentement, serrant son ventre avec désespoir.
— Pourquoi toujours moi ?! marmonna-t-il. C’est un labyrinthe magique, pas des toilettes publiques ! Est-ce trop demander qu’on me laisse en paix une heure, UNE HEURE seulement ?
Alors qu’il progressait, des inscriptions étranges apparurent sur les murs. Il les observa avec méfiance.
— « Ce couloir révélera tes pires craintes et te forcera à y faire face », lut-il à voix haute. Oh non. Non, non, non, pas ça.
Tout à coup, une silhouette familière surgit devant lui : c’était Madame Grognonne, l’enseignante de son enfance qui l’avait humilié en public à cause d’un incident où il avait renversé un pot de peinture sur lui… et sur elle.
— Arthur Flushwood ! rugit-elle avec la même intensité que dans ses souvenirs. Toujours aussi pathétique, à ce que je vois ! As-tu fini par apprendre à viser, au moins ?
— Ce n’est pas vrai… murmura Arthur, horrifié. Ce n’est qu’une illusion, ce n’est qu’une illusion…
Mais Madame Grognonne ne se contenta pas de crier. Elle brandit une énorme règle en métal et se mit à le pourchasser à travers le couloir.
— Revenez ici, jeune homme ! rugit-elle. On va régler cette affaire de peinture une fois pour toutes !
Arthur hurla et s’élança dans une course effrénée, zigzaguant entre les murs. Malgré la terreur, il ne put s’empêcher de penser que, comparée à ses problèmes gastriques, cette règle géante était presque… secondaire.
Suzette : L'épreuve de la bêtise
De son côté, Suzette pénétra dans une vaste salle illuminée par des chandeliers flottants. Sur une table au centre, trois énormes gâteaux trônaient fièrement, chacun plus appétissant que le précédent.
— Un dessert gratuit ? demanda Suzette en se frottant les mains. Où est le piège ? Il y a toujours un piège.
Un parchemin apparut devant elle, flottant dans l’air. Elle lut les instructions : « Choisissez le gâteau qui contient la clé. Mais attention, deux d’entre eux sont maudits. »
— Ah, parfait. Ça sent le plan foireux à des kilomètres, murmura Suzette.
Elle examina les gâteaux. L’un était recouvert de chocolat noir brillant, l’autre débordait de crème chantilly, et le dernier était une montagne de fruits tropicaux. Suzette réfléchit intensément.
— Bon, allons-y. Je choisis… celui au chocolat. Parce que le chocolat, c’est la vie.
Elle plongea sa main dans le gâteau au chocolat et, à sa grande surprise, en retira une clé dorée. Elle éclata de rire.
— Sérieusement ? C’était aussi simple que ça ? Quelle blague !
Mais alors qu’elle s’apprêtait à quitter la pièce, le gâteau se mit à trembler violemment. Il explosa soudainement en libérant… un gigantesque golem de chocolat fondant.
— Ah ! Voilà le piège ! cria-t-elle en dégainant son balai magique. Très bien, gros tas de calories, viens te battre !
Cornelius : Les fantômes du passé
Dans une aile sombre et silencieuse du labyrinthe, Cornelius marchait avec sa démarche rigide, son visage impassible masquant une vigilance constante. Les murs autour de lui étaient couverts de miroirs brisés, et une étrange brume flottait à ses pieds.
— Un autre tour de ce labyrinthe pathétique, murmura-t-il. Très bien, montre-moi ce que tu as.
Les miroirs commencèrent à scintiller, révélant des fragments d’images. Cornelius vit des scènes de son passé : son enfance dans un manoir austère, son entraînement brutal sous la supervision de son père, et surtout, cette nuit fatidique où il avait fait son premier pacte avec une entité obscure.
— Vous pensez que ces visions vont me déstabiliser ? dit-il en croisant les bras. Pathétique.
Mais une dernière image apparut. C’était un souvenir qu’il avait tenté d’oublier : un jeune Cornelius, les larmes aux yeux, tenant un chiot blessé dans ses bras. Son père se tenait devant lui, impitoyable.
— Les faibles ne méritent pas de vivre, avait dit son père avant d’ordonner à Cornelius de laisser le chiot à son sort.
Cornelius serra les poings. Il sentit un mélange de colère et de tristesse monter en lui, mais il refusa de fléchir. Avec un geste rapide, il détruisit le miroir.
— Je ne suis plus cet enfant, déclara-t-il froidement. Passons à autre chose.
Mais à peine avait-il dit cela qu’un chiot spectral apparut devant lui, gémissant doucement. Cornelius resta immobile, pris au dépourvu.
— Sérieusement ? lâcha-t-il en levant les yeux au ciel. Ce labyrinthe a vraiment un sens de l’humour douteux.
Les chemins se croisent à nouveau
Malgré leurs épreuves respectives, les trois compagnons finirent par atteindre un point où leurs chemins se croisaient à nouveau. Arthur arriva en courant, poursuivi par une illusion hurlante de Madame Grognonne, tandis que Suzette se battait contre un golem de chocolat fondu, et Cornelius marchait calmement, un chiot spectral trottinant à ses côtés.
— Qu’est-ce qui se passe ici ?! cria Arthur en esquivant un coup de règle imaginaire.
— Juste un peu d’exercice digestif, répondit Suzette en riant tout en envoyant une bulle explosive sur son adversaire chocolaté.
Cornelius resta silencieux, mais le chiot spectral se mit à aboyer joyeusement, ce qui fit éclater de rire Suzette.
— Cornelius, je ne savais pas que tu avais un cœur ! Tu as adopté un chiot fantôme, maintenant ?
— Il ne me suit pas par choix, répondit-il d’un ton sec. Et ne vous avisez pas de commenter davantage.
Alors qu’ils se regroupaient, une nouvelle porte massive apparut devant eux, gravée de symboles mystérieux.
— Génial, soupira Arthur. Une autre épreuve, j’imagine ?
— Pas forcément, dit Suzette en souriant malicieusement. Peut-être que cette fois, c’est toi qui seras utile, Arthur. Après tout, tu as de l’expérience avec… les problèmes urgents.
Arthur leva les yeux au ciel.
— Ha. Ha. Très drôle.
Et ainsi, nos trois héros se préparèrent à franchir une nouvelle étape de leur aventure, chacun portant en lui les cicatrices — et les éclats de rire — de leurs épreuves passées.
Chapitre 13 : La Porte des Révélations et des Délires
Après avoir affronté leurs épreuves respectives, Arthur, Suzette et Cornelius se tenaient devant une immense porte ornée de symboles mystérieux. Une aura étrange en émanait, oscillant entre une promesse de vérité et une invitation au chaos. Ils échangèrent un regard avant de pousser la porte ensemble.
— Ça sent le piège, comme d’hab, dit Arthur en grimaçant.
— Tout est un piège ici, répondit Cornelius avec son ton glacial. Mais nous n'avons pas le choix.
— Oh, allez, détendez-vous ! dit Suzette en soufflant sur une bulle qui flottait autour d’elle. Ce n’est qu’une autre étape ridicule dans ce labyrinthe insensé. Je parie que c’est encore un truc stupide, comme des énigmes ou des monstres faits de pâtisseries.
La porte s’ouvrit en grinçant, révélant une salle gigantesque illuminée par des lustres en cristal. Mais ce qui attira leur attention, c’était l’étrange piédestal au centre de la pièce. Trois parchemins y étaient posés, chacun entouré d’une lueur différente : une lumière bleue glaciale, une lueur rouge ardente et une aura dorée chaleureuse.
Une voix grave et solennelle retentit dans la pièce :
— Bienvenue, intrus. Vous êtes ici pour confronter vos vérités intérieures… ou pour sombrer dans vos mensonges.
Arthur leva la main comme un élève en classe :
— Euh… on peut pas juste passer à l’épreuve suivante sans toute cette introspection ? Parce que, franchement, j’ai assez donné côté « vérités intérieures » récemment.
La voix l’ignora royalement :
— Choisissez chacun un parchemin. Vous devrez lire ce qui y est inscrit. La vérité vous libérera… ou vous détruira.
— Génial, murmura Suzette. Encore un de ces jeux psychologiques débiles.
Cornelius s’avança sans hésiter et attrapa le parchemin à la lumière bleue.
— Si c’est une vérité qui doit me détruire, qu’il en soit ainsi.
Suzette hésita un moment, mais prit finalement celui à l’aura dorée.
— Si ce truc peut me libérer d’une manière ou d’une autre, je suis preneuse. Et puis, doré, c’est chic.
Arthur regarda les deux autres, puis le parchemin rouge.
— Pourquoi est-ce que j’ai toujours celui qui a l’air le plus dangereux ? fit-il en soupirant avant de prendre le dernier parchemin.
La vérité glaciale de Cornelius
Cornelius déroula son parchemin et une vision l’envahit immédiatement. Il se retrouva dans une version alternative de son enfance. Cette fois, son père, d’ordinaire impitoyable, semblait plus humain, presque tendre.
— Cornelius, mon fils, dit-il en posant une main sur son épaule. Si tu veux être faible, alors sois faible. Si tu veux être différent de moi, alors… sois différent. Tu n’as pas à porter ce fardeau.
Cornelius resta immobile, ses poings serrés.
— Ce n’est qu’une illusion, murmura-t-il. Une tentative pathétique de me manipuler.
Mais une partie de lui hésita. Et c’est là que la vision bascula. Il vit une version de lui-même, adulte, souriant, entouré de compagnons rieurs, vivant une vie simple et heureuse, loin des intrigues et des combats.
— C’est ça, la vérité que vous voulez me montrer ? demanda-t-il à la voix mystérieuse. Que j’aurais pu choisir une autre vie ? Une vie insignifiante ? Je refuse.
La vision éclata comme une bulle, et le parchemin disparut dans un nuage de givre. Cornelius se tenait là, plus déterminé que jamais.
La vérité dorée de Suzette
Suzette déplia son parchemin, et une lumière dorée l’entoura. Elle se retrouva dans une prairie ensoleillée, entourée de rires d’enfants. Elle se vit, petite fille, courant après un cerf-volant aux couleurs de l’arc-en-ciel.
Mais rapidement, la scène changea. Elle revit l’incendie qui avait détruit son village natal. Les cris de sa famille résonnèrent, et Suzette se sentit submergée par un sentiment de culpabilité qu’elle avait enfoui depuis des années.
— Ce n’était pas ma faute… murmura-t-elle, les larmes aux yeux. Je n’étais qu’une enfant. Je n’aurais rien pu faire…
Mais alors, une version d’elle-même adulte apparut, souriant doucement.
— Non, ce n’était pas ta faute. Mais tu as porté ce fardeau si longtemps que tu l’as laissé te définir. Il est temps de te libérer.
La lumière dorée se dissipa, et Suzette se retrouva dans la salle, le cœur plus léger, mais les yeux brillants de larmes.
La vérité ardente d’Arthur
Arthur ouvrit son parchemin avec appréhension. Une explosion de lumière rouge l’enveloppa, et il se retrouva dans… une salle de classe. Devant lui, Madame Grognonne, plus terrifiante que jamais.
— Pourquoi toujours elle ? gémit Arthur.
Mais la scène changea rapidement. Il se vit, enfant, assis seul dans une cour de récréation, les autres enfants riant de lui à cause de ses maladresses. Puis, une version adulte de lui-même apparut, vivant dans un petit village, toujours maladroit, mais entouré d’amis qui riaient de ses blagues (et non de lui).
— Alors quoi, dit Arthur en regardant sa vision. Vous essayez de me dire que je devrais apprendre à m’accepter comme je suis ? Pas besoin de toute cette mise en scène pour ça, je le savais déjà.
La lumière rouge disparut, et Arthur se retrouva dans la salle, légèrement secoué mais toujours lui-même.
Une révélation inattendue
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