La Quête des Trônes Infernaux : La Malédiction des 7 Péchés ARTHUR ET SUZETTE !
( chapitre 8 et 9 seront très sérieux j'ai voulue pimenter un peut la série )

Chapitre 8 : La Vallée du Désespoir Silencieux
Après leur aventure rocambolesque à Ratropolis, Arthur et Suzette arrivèrent à la lisière d’un paysage radicalement différent. Devant eux s’étendait une vallée étrangement silencieuse, où le vent ne soufflait pas et où aucune créature ne semblait vivre. Des pics rocheux, noirs comme du charbon, perçaient le ciel gris, et le sol était craquelé, comme si la vie elle-même avait fui cet endroit.
— Qu’est-ce que c’est que cet endroit ? murmura Arthur en frissonnant.
Suzette consulta la carte, son visage se figeant.
— La Vallée du Désespoir Silencieux… Une région maudite où les âmes perdues errent éternellement, consumées par leurs regrets.
Arthur déglutit.
— Eh bien, ça sonne joyeux. Pourquoi on passe par là, déjà ?
Suzette pointa une zone marquée d’une croix rouge sur la carte.
— Selon la prophétie, l’un des fragments du Rouleau Divin est ici. Mais il est gardé par un puissant démon… celui qui incarne le péché de l’Envie.
Un silence pesant s’installa entre eux. Arthur, pour une fois, ne fit pas de remarque sarcastique. Il savait que cette étape serait différente des précédentes.
Une entrée oppressante
Dès qu’ils mirent le pied dans la vallée, une sensation étrange les enveloppa. Une lourdeur indescriptible pesait sur leurs épaules, rendant chaque pas plus difficile.
— Tu sens ça ? demanda Arthur, le souffle court.
— Oui, répondit Suzette, les sourcils froncés. C’est comme si… quelque chose essayait de nous écraser.
À mesure qu’ils avançaient, des murmures commencèrent à s’élever. Ce n’était pas des voix humaines, mais plutôt des échos étranges, comme si la vallée elle-même chuchotait.
— Arthur… articula une voix douce, presque familière.
Il se figea.
— Qui… qui a dit ça ?
Suzette le regarda avec inquiétude.
— Je n’ai rien entendu.
Mais les voix devinrent plus insistantes.
— Pourquoi t’enfuis-tu, Arthur ? Pourquoi as-tu laissé tout derrière toi ?
Il serra les poings, son visage se crispant.
— Non… ce n’est pas réel. Ce n’est pas réel.
Suzette posa une main sur son épaule.
— Arthur, respire. Ce lieu joue avec nos esprits. Ne te laisse pas avoir.
Il hocha la tête, reprenant difficilement son calme.
Le Gardien de l’Envie
Au centre de la vallée, ils tombèrent sur une grande structure circulaire, comme un amphithéâtre abandonné. Des statues brisées bordaient l’arène, chacune représentant des figures humaines tordues par des expressions de douleur et de jalousie.
— Ce doit être ici, murmura Suzette.
Avant qu’ils ne puissent avancer davantage, un cri perçant déchira le silence. Une silhouette massive émergea de l’ombre.
C’était une créature humanoïde, mais son corps semblait constitué de fragments de miroirs brisés. Chaque surface réfléchissante projetait des images troublantes, montrant des versions déformées d’Arthur et Suzette.
— Bienvenue, misérables, dit la créature d’une voix glaciale. Je suis Miragus, le Gardien de l’Envie. Avez-vous quelque chose qui mérite mon désir ?
Arthur, malgré la peur qui lui nouait le ventre, tenta de plaisanter.
— Désolé, je suis un peu à court d’objets convoités ces jours-ci.
Mais Miragus ne rit pas. Il leva une main scintillante, et une lumière éblouissante enveloppa Arthur et Suzette.
Le piège des reflets
Quand la lumière disparut, Arthur et Suzette se retrouvèrent… face à eux-mêmes. Ou plutôt, face à des versions idéalisées d’eux-mêmes.
Arthur se vit sous les traits d’un homme confiant, charismatique, et, plus important encore, libre de sa malédiction. Ce « lui » parfait affichait un sourire éclatant, entouré d’admirateurs fictifs.
— Regarde ce que tu pourrais être, susurra Miragus.
Suzette, de son côté, faisait face à une version d’elle-même rayonnante de puissance, capable de maîtriser les éléments avec une aisance divine.
— Abandonnez vos faiblesses, continua Miragus. Laissez-moi vos désirs, et je vous offrirai cette perfection.
Arthur vacilla. L’idée de se débarrasser de sa malédiction, de vivre enfin une vie normale, était terriblement tentante.
— Je… je pourrais…
Mais Suzette, le visage dur, brisa le silence.
— Ce ne sont que des illusions ! Ce n’est pas qui nous sommes.
Elle se tourna vers Arthur et lui attrapa le bras.
— Tu ne peux pas te laisser avoir, Arthur. Ce n’est pas la réalité, et ce n’est pas ce qu’on veut vraiment.
Il la regarda, hésitant.
— Mais… et si elle avait raison ? Et si c’était ce que je méritais ?
Suzette serra son bras plus fort.
— Non. Ce que tu mérites, c’est de te battre pour être libre, pour être toi-même, avec tous tes défauts. Pas une version idéalisée que ce monstre veut te vendre.
Arthur inspira profondément, fermant les yeux pour chasser les images.
— Tu as raison, dit-il enfin. Je ne suis pas parfait, mais c’est moi.
L’affrontement
Furieux de leur résistance, Miragus hurla et envoya des éclats de miroir comme des projectiles. Suzette réagit instinctivement, invoquant une barrière de bulles scintillantes pour protéger Arthur.
— Tu veux jouer à ça ? cria-t-elle. Très bien !
Elle créa une bulle massive qui engloba Miragus, réfléchissant sa propre image contre lui. Le démon, déstabilisé par sa propre réflexion, hurla de douleur.
Arthur, voyant une ouverture, ramassa une pierre et la lança avec une force désespérée. La pierre heurta l’un des miroirs, qui se fissura avant d’éclater.
Miragus se tordit, sa forme se désagrégeant sous le choc.
— Vous… ne comprendrez jamais… murmura-t-il avant de disparaître dans un éclat de lumière.
Mais et t'ils vraiment Mort…. C'étais presque trop facile ? tu trouve pas Suzette ?
Temps qu'ils nous lâche la grappe ! Ont devrais se reposer un peu… je suis épuiser.
Le Fragment de l’Envie
Quand le calme revint, un fragment du Rouleau Divin apparut au centre de l’arène, scintillant doucement.
— Un de plus, murmura Arthur en le ramassant.
Suzette sourit, malgré la fatigue visible sur son visage.
— On s’en est sorti.
Arthur hocha la tête, mais une ombre de gravité pesait toujours sur lui.
— Ces illusions… Elles étaient vraiment convaincantes, murmura-t-il.
Suzette posa une main réconfortante sur son épaule.
— Ce n’étaient que des mensonges. Et tu es plus fort que ça.
Ils quittèrent la vallée, le fragment en main, prêts à affronter la suite de leur périple. Mais Arthur savait que cette bataille intérieure resterait gravée en lui, bien après la fin de leur quête.
Chapitre 9 : Ombres du Passé et Rires de l’Enfance
Alors qu’Arthur et Suzette marchaient loin de la Vallée du Désespoir Silencieux, un silence inhabituel s’installa entre eux. Le poids des illusions qu’ils venaient d’affronter semblait planer dans l’air. Pour rompre la tension, Arthur, fidèle à lui-même, lança une blague maladroite.
— Tu sais, si ma vie parfaite ressemblait à ce que Miragus a montré, je serais probablement insupportable. Genre, encore plus que maintenant.
Suzette rit doucement, mais son regard restait perdu dans le vide.
— Tu sais, Arthur, commença-t-elle d’une voix plus douce qu’à l’accoutumée, parfois, affronter le passé est bien plus difficile que combattre des monstres ou des illusions.
Arthur, surpris par le ton sérieux de Suzette, tourna la tête vers elle.
— Tu veux dire… ton passé ?
Elle hocha lentement la tête, puis s’arrêta, fixant l’horizon.
Le passé de Suzette : Une enfance dans les bulles
— Je ne t’ai jamais parlé de ma famille, commença Suzette, les yeux brillants. Et pour une bonne raison : il n’y a pas grand-chose à en dire.
Elle s’assit sur un rocher, l’air pensif.
— Je suis née dans un petit village côtier appelé Mistralor. Mes parents étaient des alchimistes spécialisés dans les produits ménagers. Ils passaient leurs journées à inventer des potions pour nettoyer les maisons, faire briller les sols, ou désodoriser les toilettes.
Arthur, incapable de retenir un sourire, tenta une remarque.
— Donc, en gros, tu viens d’une lignée de maniaques de la propreté ?
Suzette esquissa un sourire amer.
— Quelque chose comme ça. Mon père, en particulier, était obsédé par l’idée de créer la « Bulle Parfaite ». Une bulle si résistante qu’elle pourrait contenir n’importe quoi : des liquides, des gaz, voire des émotions.
— Des émotions ? C’est… bizarrement poétique.
— Poétique, peut-être. Mais dangereux, répondit Suzette en détournant les yeux. Mon père a sacrifié sa santé et son esprit pour ses expériences. Et un jour, l’une de ses bulles a explosé.
Un silence tomba. Arthur, qui n’était pas habitué à ce genre de conversation sérieuse, murmura :
— Je suis désolé, Suzette.
Elle secoua la tête.
— Ce n’était pas ta faute. Mais cet événement a marqué ma vie. J’ai juré de ne jamais laisser la magie des bulles être utilisée pour détruire. C’est pour ça que je me suis entraînée à en faire une force de protection, pas de destruction.
Arthur, touché par cette confession, posa une main maladroite sur son épaule.
— Hé, tu fais un sacré bon boulot jusqu’ici.
Suzette sourit légèrement.
— Merci, Arthur.
Le passé d’Arthur : Les chroniques d’un enfant maudit
Sentant que l’atmosphère devenait trop lourde, Arthur décida de partager un peu de son propre passé.
— Bon, si on parle de traumatismes d’enfance, laisse-moi te raconter comment j’ai failli déclencher une épidémie de diarrhée dans mon école.
Suzette le regarda avec une expression mi-amusée, mi-horrifiée.
— Attends, quoi ?
Arthur éclata de rire.
— Oui, c’est vrai. J’avais huit ans. À l’époque, je n’étais pas maudit, mais j’étais déjà… disons, particulièrement doué pour m’attirer des ennuis.
Il s’assit en tailleur, prêt à raconter l’anecdote avec un enthousiasme démesuré.
— Tout a commencé avec une compétition de cuisine organisée à l’école. Le but était de préparer le meilleur plat pour le pique-nique annuel. Sauf que… j’ai décidé d’innover.
— Innové comment ? demanda Suzette, déjà méfiante.
— J’ai inventé une recette que j’ai appelée « Les Muffins Magiques d’Arthur ». En gros, j’ai mélangé tout ce que je trouvais dans la cuisine : chocolat, confiture, fromage râpé, piment, et… un ingrédient secret.
— Je sens que ça va mal finir, soupira Suzette.
— L’ingrédient secret, continua Arthur avec un sourire malicieux, c’était une poudre que j’ai trouvée dans le laboratoire de mon oncle. Je pensais que c’était de la farine, mais en réalité, c’était un laxatif expérimental.
Suzette éclata de rire, malgré elle.
— Oh non ! Tu ne l’as pas vraiment fait ?
— Oh si. Et laisse-moi te dire que mes muffins étaient étonnamment délicieux. Tout le monde en a mangé. Les profs, les élèves, même le directeur.
— Et ensuite ?
Arthur leva les bras en signe de triomphe.
— Ensuite, c’était le chaos total. Imagine 200 élèves courant dans tous les sens, hurlant et cherchant désespérément des toilettes. Le directeur a dû fermer l’école pendant une semaine pour « désinfection générale ».
Suzette riait tellement qu’elle en avait les larmes aux yeux.
— C’est horrible, Arthur ! Tu étais un véritable danger public !
— Hé, au moins, j’ai gagné la compétition, dit-il avec un clin d’œil.
Une amitié plus forte
Alors qu’ils partageaient ces souvenirs, la tension qui pesait sur eux sembla s’évanouir. Arthur et Suzette, malgré leurs différences, trouvèrent un certain réconfort dans leurs récits.
— Tu sais, Arthur, dit Suzette en essuyant une larme de rire, malgré tout, je suis contente de t’avoir rencontré.
— Pareil, Suzette. Même si ton obsession pour la propreté me stresse parfois, j’apprécie que tu sois là.
Ils reprirent leur marche, un peu plus légers, un peu plus proches, et prêts à affronter les prochains défis ensemble.
ARC DU LABYRINTHE PART 1
Chapitre 10 : Le Labyrinthe de l’Absurdité
Le chemin vers le Mont Bidet avait mené Arthur et Suzette dans une forêt dense et inquiétante, où les arbres semblaient s’entrelacer comme pour bloquer toute lumière. Alors qu’ils progressaient, une structure imposante se dessina devant eux : un labyrinthe colossal, fait de haies si hautes qu’elles semblaient toucher le ciel.
Arthur s’arrêta net.
— Oh, non. Je connais ce cliché. On entre, on se perd, et il y a forcément un truc qui essaie de nous tuer à l’intérieur.
Suzette, observant la carte avec attention, haussa les épaules.
— On n’a pas le choix, Arthur. La seule route vers le prochain fragment du Rouleau Divin passe par ce labyrinthe.
Arthur soupira.
— Évidemment. Parce que contourner ce truc serait trop facile, hein ?
Ils s’avancèrent prudemment vers l’entrée, marquée par une arche en pierre où était gravée une inscription énigmatique :
« Ceux qui osent entrer ici devront résoudre les énigmes… ou périr dans l’absurdité. »
Arthur fronça les sourcils.
— « Périr dans l’absurdité » ? Est-ce qu’on est sûrs de vouloir faire ça ?
Suzette, déjà en train de franchir l’arche, répondit sans se retourner :
— Si on peut survivre à un démon pâtissier géant, un putain de narcissique et des rat on peut gérer un labyrinthe. Allez, viens !
Une entrée chaotique
À peine avaient-ils pénétré dans le labyrinthe qu’un mur se referma derrière eux, les enfermant. Devant eux, plusieurs chemins s’étendaient, chacun bordé de haies denses et impénétrables.
Arthur grogna.
— Bon, et maintenant ? On tire à pile ou face pour choisir un chemin ?
Suzette, fidèle à son tempérament méthodique, sortit une fiole remplie d’une étrange bulle lumineuse.
— Pas besoin. Cette bulle détecte les courants d’air. Elle devrait nous indiquer la sortie.
Elle relâcha la bulle, qui flotta paresseusement avant de prendre un virage brusque à gauche.
— Voilà, dit Suzette avec un sourire satisfait.
Mais à peine avaient-ils suivi la bulle que le sol se déroba sous leurs pieds, les faisant tomber dans une fosse remplie… de gelée multicolore.
— Sérieusement ?! hurla Arthur, recouvert de la substance gluante.
— Ça pourrait être pire, répondit Suzette en essayant de s’extraire. Au moins, ce n’est pas toxique.
Un panneau jaillit soudainement du mur, portant un message clignotant :
« Bienvenue dans le défi de la Gelée Glissante ! Trouvez l’échelle pour sortir, ou profitez de votre séjour dans cette texture unique. »
Arthur leva les bras au ciel.
— Génial. Juste génial.
Ils pataugeaient dans la gelée depuis plusieurs minutes quand un bruit étrange résonna. Une silhouette émergea de l’autre côté de la fosse.
Une rencontre surprenante
Un homme grand et maigre, vêtu d’un costume noir impeccable, flottait littéralement au-dessus de la gelée. Il portait un chapeau haut de forme et une canne, et son visage arborait un sourire exagéré.
— Bienvenue, chers visiteurs ! déclara-t-il avec une voix théâtrale. Je suis Cornelius, le Maître de l’Absurdité.
Arthur plissa les yeux.
— Attendez… vous êtes un des gardiens du labyrinthe ?
— Pas du tout ! répondit Cornelius avec un clin d’œil. Je suis coincé ici depuis des années. Mais j’ai décidé de m’amuser un peu pour passer le temps.
Suzette, méfiante, croisa les bras.
— Si vous êtes coincé, pourquoi ne pas simplement chercher la sortie ?
Cornelius éclata de rire.
— La sortie ? Pourquoi quitter un endroit si riche en chaos et en créativité ? Regardez-moi ça ! Une fosse de gelée vivante ! C’est du génie, non ?
Arthur roula des yeux.
— Génie ou pas, on a une quête à terminer. Alors, soit vous nous aidez, soit vous sortez de notre chemin.
Cornelius fit un tour sur lui-même, faisant scintiller sa canne comme un chef d’orchestre.
— Oh, mais je vais faire mieux que ça. Je vais vous accompagner !
— Accompagner ? répéta Arthur, incrédule. Pourquoi ?
— Parce que, cher jeune homme, vous êtes l’incarnation même du chaos. Et je ne peux pas résister à une telle promesse de divertissement.
Suzette murmura à Arthur :
— Je ne lui fais pas confiance ont dirais un Malade mentale.
Arthur haussa les épaules.
— Moi non plus, mais il sait peut-être comment sortir d’ici.
Cornelius, les observant, claqua des doigts. Une échelle en spirale apparut soudainement au milieu de la fosse.
— Voilà, dit-il avec un sourire narquois. Considérez ça comme un cadeau de bienvenue.
La suite du labyrinthe
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