La Quête des Trônes Infernaux : La Malédiction des 7 Péchés Chapitre 14-16

Chapitre 14 : Le Combat des Ombres

La tension dans l’arène était presque palpable alors que les trois compagnons faisaient face aux incarnations monstrueuses de leurs vérités. Cornelius restait impassible devant l’ombre glaciale qui le fixait de ses yeux bleus brillants, Suzette esquissait un sourire crispé en contemplant le feu doré, et Arthur... Arthur, lui, tremblait devant le dragon maladroit mais imposant, une créature dont chaque mouvement maladroit secouait l’arène entière.

— On est d’accord qu’on aurait pu avoir une petite pause avant de passer au niveau suivant ? grogna Arthur en s’essuyant le front.

— Tais-toi et prépare-toi, répondit Cornelius, dégainant son épée noire. Ces choses n’hésiteront pas à nous tuer.

Le dragon émit un rugissement... qui ressemblait davantage à un éternuement, projetant des flammes tout autour. Arthur esquiva de justesse en trébuchant.

— C’est officiel, je déteste les dragons, déclara-t-il en roulant sur le sol.

Mais le combat ne tarda pas à s’intensifier. L’ombre glaciale se jeta sur Cornelius avec une vitesse effrayante, son épée d’énergie bleutée rencontrant la lame du chevalier en un choc brutal. Suzette, de son côté, était déjà en mouvement, esquivant les attaques imprévisibles du feu doré tout en lançant ses bulles explosives.

Arthur, quant à lui, tentait désespérément de ne pas se faire écraser par le dragon.

— OK, respire, Arthur, murmura-t-il en dégainant son petit sabre. Ce n’est qu’un dragon… maladroit… géant… cracheur de feu… Qui pourrais potentiellement me tué…

Pourquoi c’est toujours moi qui me prends le pire ?

Cornelius face à l’ombre glaciale

Le duel entre Cornelius et l’ombre glaciale était aussi spectaculaire que terrifiant. Chaque coup de lame envoyait des éclats de glace dans l’air, rendant le sol glissant et traître. Cornelius restait concentré, ses mouvements précis et mortels. Mais l’ombre semblait lire dans ses pensées, anticipant chaque attaque.

— Tu ne peux pas me vaincre, murmura une voix froide dans son esprit. Je suis la vérité que tu refuses d’accepter. Tu n’es qu’une ombre de toi-même.

Cornelius serra les dents, repoussant l’ombre d’un puissant coup de pied avant de contre-attaquer.

— Je ne suis pas là pour discuter philosophie avec un tas de givre ambulant.

Mais l’ombre riposta avec une violence inouïe, projetant Cornelius contre un pilier de glace. Le chevalier tomba à genoux, haletant, tandis que l’ombre avançait lentement vers lui.

Arthur en difficulté

De l’autre côté de l’arène, Arthur était en très mauvaise posture. Le dragon maladroit semblait s’amuser à l’effrayer, jouant avec lui comme un chat avec une souris. Chaque battement d’aile envoyait Arthur valser dans les airs, et chaque coup de griffe manquait de peu de l’écraser.

— OK, c’est officiel, je suis nul en combat, gémit-il en essayant de se relever. Mais si je dois mourir, je veux que ce soit rapide !

Le dragon ne semblait pas partager cet avis. Il ouvrit grand sa gueule pour cracher une boule de feu directement sur Arthur. Incapable d’esquiver, Arthur leva instinctivement les bras pour se protéger. Mais à ce moment-là, une silhouette sombre s’interposa.

— Recule, imbécile, grogna Cornelius en déviant la boule de feu avec son épée.

Arthur fixa Cornelius, bouche bée.

— T’es sérieux ? Tu viens de me sauver la vie ? Moi ? Le type que tu passes ton temps à insulter ?

— Ne m’oblige pas à changer d’avis, répondit Cornelius avant de se retourner vers le dragon. Occupe-toi de toi-même, Arthur.

Mais l’effort pour sauver Arthur laissa Cornelius vulnérable. L’ombre glaciale profita de l’occasion pour lui asséner un coup violent, l’envoyant au sol. Cornelius tenta de se relever, mais une fine couche de glace commença à se former autour de ses membres, le paralysant peu à peu.

— Cornelius ! cria Suzette en voyant son compagnon tomber.

Arthur, toujours tremblant, se précipita vers Cornelius malgré la peur qui lui nouait l’estomac.

— Accroche-toi, vieux ! Je vais t’aider… enfin, je vais essayer.

Le pouvoir de Suzette

Suzette, voyant ses deux compagnons en difficulté, prit une décision rapide. Elle lança une dernière bulle explosive pour distraire le feu doré, puis se précipita vers Arthur et Cornelius. Elle posa ses mains sur Arthur, qui était couvert de brûlures et de contusions.

— OK, Arthur, reste tranquille, dit-elle en activant sa magie de guérison. Ça va piquer un peu… ou beaucoup.

— Oh non, pas encore tes trucs de bulle ! protesta Arthur. La dernière fois, j’ai eu des chatouilles pendant trois heures.

Mais Suzette ne l’écouta pas. Une lueur douce et dorée entoura Arthur, soignant ses blessures à une vitesse impressionnante. En quelques secondes, il se sentit revigoré.

— Waouh… Merci, Suzette. T’es vraiment géniale, tu sais ?

— Pas le temps pour les compliments, répondit-elle en se relevant. Cornelius est encore dans la mouise.

Arthur serra son sabre, déterminé.

— OK, c’est mon tour. Occupe-toi de Cornelius, je vais gagner un peu de temps.

Arthur entre en action

Revigoré, Arthur fit face au dragon et à l’ombre glaciale. Il serra les dents et activa son attaque spéciale, une technique qu’il n’utilisait qu’en dernier recours : "Le Tourbillon de la Lanterne d’Étincelles".

— Bon, c’est le moment de briller ! cria-t-il en sautant en l’air.

Son sabre s’illumina d’une lumière éclatante alors qu’il tournoyait sur lui-même, créant une vague d’énergie qui repoussa violement les deux monstres. Le dragon recula en grognant, visiblement surpris par cette soudaine démonstration de courage.

— Oui ! Dans ta face, gros lézard ! s’écria Arthur, euphorique. C’est moi le héros !

Mais la victoire était de courte durée. L’ombre glaciale et le dragon semblaient encore plus furieux qu’avant, leurs attaques devenant plus féroces. Cornelius, à moitié conscient, fixa Arthur avec un mélange d’étonnement et de respect.

— Peut-être que tu n’es pas complètement inutile, murmura-t-il avant de sombrer à nouveau.

Le combat faisait rage, et le trio n’était pas encore sorti d’affaire. Mais pour la première fois, une lueur d’espoir brillait dans l’arène.

Chapitre 15 : Le poids des ombres et l’éclat d’une alliance improbable

Le combat contre le Dragon des Cendres et l’Ombre Glaciale battait son plein. La tension était si palpable qu’on aurait pu la couper avec le sabre de Cornelius, si ce dernier n’était pas occupé à parer des attaques qui semblaient défier les lois mêmes de la réalité.

Une alliance inattendue

Arthur, fraîchement soigné par Suzette, vacillait encore. Ses vêtements déchirés laissaient entrevoir des brûlures à moitié cicatrisées, mais son regard était plus résolu que jamais. Il s’avança vers Cornelius, qui, fidèle à son caractère impassible, faisait face au Dragon avec un calme inquiétant.
— "Cornelius ! On ne peut pas continuer comme ça. J’ai une idée, mais…" commença Arthur avant d’être interrompu.
— "Si c’est une idée idiote, je t’épargne la peine de la dire, gamin."
Arthur fit un pas en arrière, vexé mais pas surpris.
— "C’est une idée brillante ! Je vais faire diversion pendant que tu t’occupes de l’Ombre."
Cornelius se tourna vers Arthur, son visage impassible masquant à peine une lueur de sarcasme.
— "Et comment comptes-tu distraire un dragon ? Avec ton courage ? Non, attends… avec ton humour ?"
— "Avec ça !" répondit Arthur, dévoilant une petite sphère scintillante qu’il avait récupérée plus tôt dans le labyrinthe.

Suzette, qui observait la scène depuis un coin sûr, éclata de rire.
— "Arthur, c’est une boule de neige magique que tu as trouvée tout à l’heure. Ce n’est pas une arme !"
— "Exact, mais ça suffit pour ça !" déclara-t-il avant de lancer la boule en l’air. La sphère explosa, projetant des éclats de lumière aveuglante partout.

Le Dragon des Cendres rugit, détournant momentanément son attention de Cornelius, qui en profita pour foncée a toute vitesse sur l’Ombre Glaciale, sabre en main.

Les ombres du passé

Pendant ce temps, Suzette se retrouvait seule face à Arthur, qui respirait difficilement.
— "Arthur, tu es fou… mais tu es aussi incroyablement stupide."
— "Merci ?" répondit Arthur, un sourire maladroit sur le visage.
Suzette posa une main sur son épaule et, pour la première fois, son regard trahissait une inquiétude sincère.
— "Pourquoi fais-tu tout ça ? Tu n’es qu’un garçon avec un sabre en bois. Ce n’est pas ton combat…"
Arthur, le visage fatigué mais les yeux brillants, répondit :
— "Parce que c’est ce que font les héros, non ? On se bat, même quand on est sûr de perdre. Et puis… je ne veux pas te perdre, ni toi, ni Cornelius."

Suzette sentit ses joues rougir, mais avant qu’elle ne puisse répondre, un rugissement monstrueux retentit. Cornelius venait d’être projeté contre un mur, son sabre craquant sous la force du choc.

Le sacrifice d’un gentleman

Cornelius, malgré son état critique, se releva lentement. L’Ombre Glaciale, massive et terrifiante, avançait vers lui, ses yeux d’un bleu glacial semblant percer son âme.
— "Alors, c’est tout ?" murmura-t-il pour lui-même. "C’est ainsi que finit l’histoire du plus grand gentleman de tous les temps ? Absurde."

Il leva son sabre brisé et, avec une énergie désespérée, se lança dans un dernier assaut. Mais à cet instant, une lumière éclatante envahit la pièce. Suzette venait d’invoquer un sort de protection, tandis qu’Arthur, brandissant son sabre, s’élança pour couvrir Cornelius.
— "On est ensemble, Cornelius ! Même si tu veux jouer les solitaires, tu n’as pas le choix !"

Cornelius esquissa un sourire fatigué.
— "Des idiots. Je suis entouré d’idiots."

Une attaque désespérée

Arthur, bien que tremblant, utilisa son attaque spéciale : "Le Sabre Tourbillonnant de l’Espoir." Il sauta en l’air, son sabre enveloppé d’une lumière dorée, et frappa de toutes ses forces. Le coup fendit l’air avec un sifflement assourdissant, frappant à la fois l’Ombre Glaciale et le Dragon des Cendres.

Un silence écrasant s’installa. Le Dragon recula, blessé, et l’Ombre se disloqua partiellement, son corps d’ombres se dispersant en volutes. Mais le combat était loin d’être terminé.

Cornelius, gravement blessé, posa une main sur l’épaule d’Arthur.
— "Pas mal, gamin. Mais ce n’est pas fini. Prépare-toi."

Le chapitre se termine avec Suzette, Arthur et Cornelius se tenant côte à côte, prêts à affronter ce qui semblait être leur dernière bataille.

Suite dans le chapitre 16 où le combat atteint son paroxysme !

Chapitre 16 : Le rugissement du désespoir et l’éclat de la folie

La poussière retombait lentement dans la vaste salle du labyrinthe, où le Dragon des Cendres et l’Ombre Glaciale se reformaient peu à peu. Malgré l’impact spectaculaire de l’attaque d’Arthur, les deux entités paraissaient encore plus furieuses qu’auparavant. Arthur, Suzette, et Cornelius se tenaient debout côte à côte, leurs corps marqués par le combat, mais leurs esprits animés d’une résolution inébranlable.

Un plan foireux (comme toujours)

Arthur, essuyant une goutte de sueur sur son front, murmura :
— "Bon, euh, on fait quoi maintenant ?"
Cornelius tourna la tête vers lui, son expression plus acérée qu’un rasoir.
— "Tu improvises comme d’habitude, je suppose ?"
— "Tu pourrais au moins dire merci pour mon sabre tourbillonnant de l’espoir, hein !"
— "Merci ? Si j’avais su que ton attaque ‘spectaculaire’ les énerverait encore plus, j’aurais plutôt misé sur un gâteau empoisonné."

Suzette, essayant de garder son calme malgré la tension, éclata de rire.
— "Un gâteau ? Vraiment ? Cornelius, tu as un plan ou tu veux qu’on fasse une pause goûter ?"
Cornelius redressa son dos, ses yeux jetant un éclat de défi.
— "Non, mais si je devais mourir aujourd’hui, j’aurais aimé un dernier Earl Grey. Maintenant, silence. J’ai une idée."

Cornelius s’avança, brandissant son sabre brisé, et commença à analyser les deux ennemis. Ses yeux se plissèrent lorsqu’il remarqua une étrange lueur au centre de l’Ombre Glaciale.
— "Voilà… leur faiblesse."

L’élégance d’un sacrifice

Cornelius fit un pas en avant, interrompu par Arthur qui attrapa sa manche.
— "Attends, tu n’as même plus de sabre en bon état ! Qu’est-ce que tu vas faire ? Leur réciter un poème sur ta perfection ?"
Cornelius haussa un sourcil.
— "C’est une option, mais non. Restez ici."
— "Non ! Pas question que tu joues les héros solitaires. C’est une bataille d’équipe !" s’écria Arthur, la voix tremblante mais résolue.

Cornelius soupira. Il n’avait jamais été doué pour travailler avec d’autres. Mais il fallait avouer que sans ces deux imbéciles, il ne serait probablement déjà plus qu’un tas de cendres.
— "Très bien. Écoutez bien, voici ce qu’on va faire. Arthur, tu es notre appât. Suzette, tu le couvres. Moi, je vais trouver un moyen de détruire cette lueur dans l’Ombre."
— "L’appât ?!" s’étrangla Arthur.
— "Tu es celui qui parle le plus, donc forcément, tu es le plus distrayant."

L’entrée en scène (ou le chaos organisé)

Arthur s’élança devant le Dragon des Cendres, hurlant à pleins poumons :
— "Eh, sac à écailles géant ! T’as vu ton reflet récemment ? Parce que t’es pas super photogénique !"

Le Dragon rugit, ses yeux flamboyants de colère. Il lança une boule de feu massive vers Arthur, qui se mit à courir dans tous les sens en criant :
— "Aaaaaah ! Je plaisantais ! Tu es magnifique ! Absolument magnifique !"

Pendant ce temps, Suzette se tenait en arrière, lançant des sorts de protection pour couvrir Arthur, tout en essayant de ne pas éclater de rire devant son spectacle désespéré.
— "Arthur, essaie de courir en zigzag, pas en rond !" cria-t-elle.
— "Facile à dire quand tu n’as pas de dragon qui te poursuit !" répondit-il, le souffle court.

Cornelius, quant à lui, profita de la distraction pour s’approcher de l’Ombre Glaciale. Il observa attentivement la lueur au centre de son torse, analysant chaque mouvement de l’entité.
— "C’est maintenant ou jamais…" murmura-t-il.

Le retour de l’Ombre

Alors que Cornelius s’apprêtait à frapper, l’Ombre sembla détecter sa présence. Elle se retourna soudainement, un sourire sinistre se formant sur ce qui ressemblait à un visage.
— "Tu penses pouvoir m’arrêter, humain insignifiant ?" susurra une voix glaciale.

Cornelius esquissa un sourire en coin.
— "Pas te stopper. Juste te ralentir."

Il planta son sabre brisé directement dans la lueur, provoquant une onde de choc qui fit reculer l’Ombre. Mais l’attaque ne fut pas sans conséquences. Cornelius fut projeté violemment en arrière, s’écrasant contre un pilier.

— "Cornelius !" hurla Suzette.

L’éveil d’Arthur

Voyant Cornelius à terre, Arthur s’arrêta net, son regard se durcissant. Il sentit une énergie nouvelle s’éveiller en lui, une force qu’il n’avait jamais ressentie auparavant.
— "Pas question que tu meures aujourd’hui, Cornelius !"

Arthur brandit son sabre, qui commença à briller intensément. Une aura dorée l’enveloppa, et un vent puissant se leva dans la salle.
— "Je vais te montrer de quoi est capable le Sabre Tourbillonnant de l’Espoir… version 2 !"

Suzette, qui n’avait jamais vu Arthur aussi sérieux, murmura :
— "Arthur… où est-ce que tu trouves toute cette énergie ?"
Arthur se retourna vers elle, un sourire audacieux sur le visage.
— "Simple. Je veux vivre pour te voir rire encore."

Suzette — "Vous êtes vraiment les deux plus grands idiots que j’aie jamais rencontrés."

Le chapitre se termine alors qu’Arthur, enflammé par une nouvelle détermination, fonce vers l’Ombre Glaciale avec toute la puissance qu’il peut rassembler, prêt à risquer sa vie pour sauver ses compagnons.

Le combat final se poursuivra dans le chapitre 17 !

Petite illustration de notre trio dans un style fantasy voici a quoi ils pourrais ressembler dans un autre genre  🤓😱😱😱