Pacte de Sang Mon 2éme One Shot Court

Publié le 9 septembre 2025 à 13:48

🎃! Pacte de Sang !🎃

SYNOPSIS

Je m'appelle Eren. Et vous n'allez peut-être pas me croire... mais chaque jour de ma vie a été un enfer.
À 17 ans, Eren subit les coups de son père, les moqueries cruelles de ses camarades, et l'indifférence du monde.
Alors qu'il s'apprête à sombrer, un mystérieux démon, Sebastian, lui propose un pacte :
la vengeance contre son âme.

Eren accepte. Il va leur faire payer. Tous.
Mais au fil des meurtres, des révélations et des vérités insoutenables,
la frontière entre justice et damnation devient floue.
Jusqu'à ce qu'il ne reste qu'un seul nom sur sa liste : son propre père.

À travers une descente en enfer tissée de sang, de douleur, et d'amour brisé,
Eren découvre qu'il ne voulait pas tuer...
Il voulait juste vivre.

Et c'est alors que le diable lui-même décide de lui offrir une seconde chance...

Bonne lecture


1 : Le Pacte du Néant - Le Sang des Silencieux Crie Plus Fort

Je m'appelle Eren.
Et vous allez peut-être pas y croire, mais chaque jour de ma vie est un putain d'enfer.

Pas un cauchemar. Pas une mauvaise passe.
Un véritable enfer, sur Terre.

Chez moi, c'est pas un foyer. C'est une prison. Une cage. Un endroit sans chaleur ni espoir.
Mon père me bat. Avec ses poings, avec ses mots, avec sa haine.
Il me répète tous les jours que je ne sers à rien.
Que je suis une erreur. Que je ne méritais pas de naître.

Et ma mère...
Elle a... elle a abandonné tout espoir il y a quatre ans.
Elle a choisi de fuir ce monde.
Je l'ai trouvée dans la salle de bain.
Les yeux ouverts. Vides.
J'étais là, à genoux, à la supplier de revenir.
Mais elle était déjà loin.

Depuis, j'ai compris une chose : je suis seul.

Et à l'école ?
Un autre champ de bataille.
Mais je suis pas le soldat. Je suis la cible.

Les autres élèves me harcèlent, me rabaissent, me salissent.
Ils me traitent comme un chien.
Ils me forcent à boire l'eau des chiottes.
L'autre jour, j'ai dû lécher les chaussures de cette pute de Yumi. Elle a filmé. Elle riait.

Et Sosuke, lui, c'est le roi des ordures.
C'est lui qui a tout commencé.
C'est lui qui a fait de ma vie un enfer dans cet enfer.

Je n'ai plus de larmes. Plus de fierté.
Mais j'ai encore la haine.
Je jure...
Je jure que je les crèverai tous.
Un jour, ils paieront. Je les regarderai tomber un par un.

Ce soir-là, je suis rentré chez moi.
Mon père m'attendait dans le salon, bourré, comme d'habitude.
Il m'a frappé parce que j'ai fermé la porte trop fort.
J'ai pas crié. J'ai rien dit.

Je suis monté dans ma chambre.
Je me suis allongé, les yeux dans le vide.
Je voulais juste dormir. Fuir. Ne plus penser.

Et dans l'obscurité, je me suis endormi.

Quand j'ai ouvert les yeux...
Quelqu'un était assis sur ma chaise.

Un homme.
Élégant. Grand.
Un costume noir, repassé à la perfection.
Des gants blancs. Des yeux rouges comme le feu d'un enfer ancien.
Un regard profond... et un sourire qui ne tremble pas.

« Bonsoir, Eren. »
« Enfin... tu m'as appelé. »

Je me suis figé.
Mes mains tremblaient.
Je croyais rêver. Mais ce regard... ce silence... c'était réel.

« Qui t'es ?... »

Il se lève, lentement.
Aucune agressivité. Juste cette présence.
Ce calme inhumain.

« Je suis Sebastian. Un démon. Un serviteur des ténèbres, si tu veux mettre un nom.
Et toi, Eren... tu es quelqu'un dont la douleur a résonné jusque dans mon monde. »

Je secoue la tête, les yeux pleins d'incompréhension.

« J'ai rien demandé... »

« Pas avec des mots. Mais avec ton cœur. Avec ta colère. Avec ta haine. Tu veux qu'ils paient, n'est-ce pas ? Ceux qui t'ont humilié. Ceux qui t'ont trahi. Ceux qui t'ont traité comme moins qu'un animal. »

Je baisse les yeux. Ma gorge se serre.

« Oui... je veux... je veux les faire souffrir. »

« Alors, passons un pacte. Je te donne le pouvoir d'agir. D'être libre. De détruire ce qui t'a détruit.
En échange... une fois que ta vengeance sera accomplie... je prendrai ton âme. »

J'ai ri.
Un rire cassé. Un rire déformé.

« Mon âme ? Quelle âme ? Tu peux la prendre maintenant, j'en ai plus rien à foutre. J'aurais fini par... tout abandonner... comme elle. »

Sebastian s'approche. Son ombre recouvre la pièce.

« Parfait. Le pacte est scellé. »

Le matin se lève.
Le soleil se fout de ma gueule.
Mais moi, je me sens vivant pour la première fois depuis des années.

Et Sebastian est là.
Derrière moi. Invisible aux autres. Présent à chaque pas.

« Désormais, Eren, tu as un don.
Si tu croises le regard de quelqu'un... tu peux prendre possession de son corps.
Tu pourras agir à travers lui. Le manipuler comme une marionnette.
Mais attention : cela ne dure qu'un court instant. Choisis tes moments avec soin. »

J'acquiesce.
Mon cœur bat. Je suis prêt.

Aujourd'hui, c'est le retour à l'école.
Aujourd'hui, Sosuke va goûter à sa propre médecine.

J'entre dans la classe.
La cloche vient à peine de sonner.

PAF !
Une boule de papier me frappe au visage.
Des rires éclatent.

« Putain t'as toujours une gueule de chien, Eren ! »

Le prof regarde la scène... et sourit.

« Dégage du cours. Les chiens galeux n'ont pas leur place ici. »

Je ne dis rien.
Je sors.

Une feuille m'attend sur mon bureau. Une écriture familière.

"Vestiaires. Maintenant."

Signé : Sosuke.

Les vestiaires sont vides.
L'odeur de sueur et de mépris colle aux murs.

Ils sont là.
Sosuke, accoudé contre le mur, confiant.
Yumi, assise, téléphone à la main, déjà prête à filmer.

« Mets-toi à genoux, sale chien. »

« Allez, fais le beau, comme la dernière fois. »

Je les regarde. Je ne dis rien.
Mais je croise le regard de Sosuke.

Et là...
Le monde bascule.

Je suis en lui.
Dans son corps.
Je sens sa force. Sa voix. Sa présence.

Sebastian murmure, presque amusé :

« À toi de jouer, Eren. »

Je lève la tête.
Je regarde Yumi droit dans les yeux.

« T'as envie de filmer, hein ? Tu vas filmer ça. »

Je m'avance. Elle recule, confuse.

« Sosuke ? T'as pété un câble ? »

Je lui arrache son téléphone. Je le fracasse au sol.
Elle hurle.
Je la pousse violemment contre les casiers.

« C'est fini, Yumi. Le règne des ordures s'arrête aujourd'hui. »

Elle me regarde, terrifiée.
Mais ce qu'elle ne sait pas...
C'est que Sosuke n'est plus lui-même.
Qu'elle parle à Eren.
Et qu'elle vient de goûter au tout début de l'Enfer.

Fin du Chapitre 1.


2 : Le Cri de la Proie - Quand l'Enfer te Regarde en Face

Le visage de Yumi pâlit.
Ses yeux cherchent un repère. Une explication.
Mais il n'y en a pas.

Devant elle, Sosuke, son chef, son complice, son bourreau favori, ne sourit pas.
Il hurle du silence, un calme glacial.
Et dans ses yeux... ce ne sont pas les siens.

« T'as peur maintenant, hein ? »

Je parle avec sa voix.
Mais à l'intérieur... je suis Eren.
Celui que t'as humilié. Piétiné. Filé comme un chien.

Yumi commence à reculer, une panique animale dans le regard.

« Qu'est-ce que tu fous, Sosuke ?! C'est une blague ?! »

Je m'approche d'elle.
Je la saisis par les cheveux. très fort. assez pour l'immobiliser.
Elle pousse un cri aigu, pathétique.

Sebastian m'observe depuis l'ombre du plafond, les bras croisés.

« C'est cruel, Eren. Parfaitement cruel. Continue. »

Je pousse Yumi contre le banc.
Elle tente de crier, mais je plaque ma main sur sa bouche.

« T'as voulu que je fasse le chien ? T'as filmé ? Bien. C'est à mon tour maintenant. »

Je lui chuchote à l'oreille :

« On va voir comment tu fais le chien, Yumi. »

La vidéo

Je sors son propre téléphone, que j'ai réparé juste assez pour filmer.
Et je commence l'enregistrement.

Je la filme en contre-plongée, le visage déformé par la peur.

« Dis bonjour à tous, Yumi. Dis bonjour à ton monde. »
« Montre-leur qui tu es sans ton masque. »

Elle pleure.
Elle supplie.
Mais Sosuke — enfin, moi dans son corps — reste de glace.

Je la Tabasse Je la fou a Poil Je la force a se mètre à genoux.

Elle hurle. Je filme.

« Voilà. Garde le souvenir. Tu ne le reverras plus jamais. »

Flash.
Fin de la vidéo.
Je lui envoie par AirDrop...
...à toute la classe.

Elle regarde son téléphone.
Les notifications défilent.

— "WTF c'est quoi cette vidéo ??"
— "Yumi ? T'es sérieuse sale petite pute ?!"
— "Mais c'est qui ce gars avec toi ? C'est... SOSUKE ?!"
— "Putain mais c'est grave ce délire..."

Elle se redresse, tremblante.

« T'as ruiné ma vie... t'as tout... foutu en l'air... »

Je souris.

« Non. T'as juste enfin vu ton vrai reflet. »

Soudain, le lien se brise.
Je sors du corps de Sosuke.
Lui s'effondre, inconscient. Il n'a rien vu. Rien su.
Mais tout le monde croit que c'est lui.

Yumi se relève.
En panique.
Elle court.
Elle bouscule des élèves.

Je la suis, à distance. Sebastian derrière moi, en silence.

« Où elle va ? »
« Là où vont ceux qui ne savent plus qui ils sont. Vers le vide. »

Troisième étage. Couloir nord.

Elle ouvre une fenêtre.
Le vent s'engouffre dans ses cheveux sales.
Son maquillage coule sur ses joues.
Son téléphone tremble dans ses mains.

Elle entend les élèves dans le couloir :

— "T'as vu la vidéo ?"
— "Elle s'est fait dominer comme une chienne par Sosuke si sa se trouve ses sa pute !"
— "Elle est foutue."
— "C'est fini pour elle..."

Elle hurle. Un cri inhumain.
Personne ne l'écoute.
Personne ne l'arrête.

« C'est pas moi !! C'est pas moi... !!! »

Elle regarde en bas.
Des escaliers en béton.
Un angle tranchant comme une lame.

Et elle saute.

CRAC.
Son crâne éclate contre l'angle d'une marche.
Son sang éclabousse les dalles blanches.
Son corps gît, brisé. Immobile.

Les cris commencent à monter.
Les profs arrivent.
Les élèves pleurent.
Les sirènes retentissent.

Mais il est trop tard.

Quelques minutes plus tard

Sosuke reprend conscience.
Il est confus.
Il entend des hurlements, des cris de panique.

Des policiers l'attrapent brutalement.
Lui mettent les menottes.

« Pour quel motif ?! »
« Homicide par incitation au suicide. Diffusion publique d'images humiliantes. Harcèlement aggravé et Diffusion de scène pornographique . »

« Quoi ?! Mais j'ai rien fait !! J'vous jure que j'ai rien fait !! »

« T'es dans la vidéo. C'est ton visage. Tes mots. T'es foutu. »

Je regarde la scène de loin.
Invisible, seul, dans un coin de l'école.

Sebastian apparaît à côté de moi, un sourire satisfait aux lèvres.

« Une âme brisée, une autre sur le chemin de la damnation. Une offrande parfaite. »

Je serre les poings.
Mais je ne ressens pas de joie.
Ni pitié.
Juste... le silence.

« Ce n'est que le début, Eren.
Il en reste encore.
Tu veux continuer ? »

Je hoche la tête.
Les yeux remplis de cendre.

« Oui. Tous ceux qui m'ont détruit... vont tomber.
Un par un.
Jusqu'au dernier. »

Fin du Chapitre 2.


3 - Le Masque des Larmes : Quand le Monstre Dit Pardon

Je rentre chez moi, lentement.
Le soleil est déjà couché.
Les sirènes de police résonnent encore dans ma tête.
Le sang de Yumi.
Les hurlements.
Le regard vide de Sosuke, menotté, accusé à ma place.

Je devrais me sentir fierpuissantlibéré.

Mais je tremble.

Ma main tremble.
Mes jambes flanchent.
Je claque la porte d'entrée derrière moi et m'écroule dans le couloir.

« Qu'est-ce que j'ai fait... »

Je répète ces mots encore et encore.
Je les chuchote.
Je les crie.

« Et si... et si j'étais allé trop loin ?... »

Je sens mon souffle se bloquer.
Ma poitrine me brûle.
Mes yeux piquent, mais je ne veux pas pleurer.

« Ce n'est pas moi. C'est eux. C'est eux qui ont commencé... »

Et pourtant.
Je revois le visage de Yumi. Son hurlement. Son saut.
Son corps inerte.
La tache rouge sur les marches.

Je suis pris dans une crise de panique.

Je gratte ma peau jusqu'à saigner.
Je me frappe le front contre le mur.
Je me murmure à moi-même : "Arrête. RÉVEILLE-TOI. RÉVEILLE-TOI."

Sebastian est là.
Toujours présent.
Silencieux.
Observateur.

« Est-ce cela... la culpabilité, Eren ?
Ou est-ce simplement la peur d'avoir perdu le contrôle ? »

Je l'ignore.
Je n'en peux plus.
Je veux juste... que ça s'arrête.

Soudain, on frappe à la porte de ma chambre.

Tok. Tok.

Je sursaute.
Ma respiration se bloque.

« Eren... ? »

C'est lui.
Mon père.

Mon cœur explose.
Mon corps se fige.

« J'ai... j'ai besoin de te parler. »
« S'il te plaît... ouvre. »

Je reste immobile.
Le silence. Puis une voix... tremblante.

« Je suis désolé. »

...

Je me lève lentement.
Je marche vers la porte.
Mes mains tremblent.
J'ouvre.

Il est là.
Lui.
Le monstre.
Le bourreau de toute une vie.

Mais ce soir...
Il ne tient pas une bouteille.
Il ne crie pas.
Il ne frappe pas.

Il pleure.

« Je t'ai fait du mal, Eren. Trop de mal.
J'étais aveuglé.
Ta mère... sa mort... ça m'a détruit.
Et j'ai tout reporté sur toi.
Mais t'étais juste un enfant. »

Je recule. Je suffoque.
Je veux hurler. Frapper. Fuir.
Mais mes jambes... ne bougent pas.

Il tend les bras.

« Je t'aime, mon fils. Je suis désolé. Pardon. »

Et là...
Je craque.
Je pleure comme jamais.
Je tombe dans ses bras.
Je l'enlace. Fort.

« Papa... »

Les larmes coulent, inarrêtables.
Sebastian, dans l'ombre, fronce les sourcils.

« Eren. Ce n'est pas dans le script. »

Mais je n'écoute plus.
Peut-être que je peux encore revenir en arrière.
Peut-être qu'il me reste une chose à sauver.

Puis je sens quelque chose.
Une douleur.
Un froid.
Quelque chose de mouillé dans mon dos.
Un pic. Une lame. Un choc.

Je recule, hébété.

Je baisse les yeux.

Du sang.

Beaucoup de sang.

Mon père me regarde.
Son expression a changé.

« C'était si facile, mon fils. »

Je tombe à genoux.

Il tient un couteau de cuisine, planté dans ma chair.
Mon sang coule sur le parquet.
Je suffoque.

« Tu pensais vraiment que j'allais te pardonner ?
Que tu pouvais foutre ma vie en l'air et ensuite revenir me faire pleurer ?
Ta mère est morte à cause de toi.
Et maintenant, tu crois que t'as le droit d'être heureux ? »

« Tu es un parasite, Eren. Rien qu'un foutu parasite. »

Il me pousse du pied.
Je tombe au sol, incapable de bouger.

« Crève, comme ta mère. »

Et il s'enfuit.

Tout devient flou.
Rouge.
Noir.
Silence.

Sebastian apparaît à mes côtés. Il se penche.
Son regard est vide d'empathie.

« L'humanité, Eren... ne change jamais.
Elle ne fait que mettre des masques différents pour blesser encore plus fort. »

Hôpital

J'ouvre les yeux.
La lumière blanche me brûle la rétine.
Les bips des machines me réveillent lentement.
Mon corps est relié à des tuyaux.
Des bandages couvrent mon torse, mon dos.

Je suis vivant.
Mais à quel prix ?

Une infirmière m'aperçoit et appelle aussitôt un médecin.
Des pas précipités.
Des questions.

Mais je n'écoute pas.
Je regarde le plafond.
Je n'ai plus de larmes.

Il m'a trahi.

Le seul moment où j'ai baissé ma garde...
...le seul moment où j'ai cru en quelqu'un...

Sebastian est là. Assis sur la fenêtre. Les jambes croisées.

« Alors ?
Encore envie de pardonner, Eren ? »

Je serre les dents.
Mes poings se ferment.
Le monstre est de retour.

Mais cette fois...
je n'épargnerai plus personne.

se jours la le diable et née l'enfer l'attend de pied ferme aucun retour en arrière plus le temps de regretter plus le temps de pleurer j'ai une seul chose a vous dire bon voyage

Fin du Chapitre 3.


4 Jugement du Sang - Quand la Vérité Hurle Plus Fort que le Silence

Hôpital Sainte-Marguerite

Lundi matin, 6h02.

Le moniteur cardiaque émet un bip lent et régulier.

Allongé dans le lit, je fixe le plafond.

Je ne dors pas.
Je ne rêve plus.

Quelque chose en moi s'est brisé.
Pas mon corps. Mon cœur. Mon dernier doute.

La lame de mon père a tranché plus que ma chair.

Sebastian est là, debout, dans l'ombre du rideau.

« Ce monde... est exactement ce que tu croyais, Eren. Sale.
Hypocrite. Pourri jusqu'à la moelle.
Maintenant, tu n'as plus d'excuse. »

Je tourne lentement la tête vers lui.

« On continue. »

Il sourit.

« Bien. Très bien. Tu commences à me plaire. »

Deux jours plus tard — retour au lycée Kamigawa

J'avance dans la cour.
Personne ne parle.
Les élèves me regardent comme un fantôme.

Depuis la mort de Yumi, et l'arrestation de Sosuke, l'ambiance a changé.
La peur a remplacé les rires.

Ils savent qu'il se passe quelque chose.
Mais ils ne savent pas que je suis le virus qui les ronge de l'intérieur.

Objectif du jour : Les profs.

Ils sont trois.
Trois ordures en costume-cravate.

Oden, celui qui m'a humilié publiquement.

Tachibana, qui me faisait ramasser les mégots de cigarette de la salle des profs.

Yasuda, le plus sournois : il riait toujours sans rien dire, complice silencieux.

Sebastian et moi entrons dans le couloir des professeurs.
Invisible à leurs yeux, il me guide calmement.

« Tu sais ce que tu cherches, Eren. Tu sens que quelque chose cloche.
Ce n'est pas juste de la cruauté... C'est plus profond. Plus sale. »

Je croise le regard du prof Oden dans le couloir.
Clic.
Connexion.

Je prends possession de lui.

À l'intérieur du corps de Oden

Je suis assis dans son bureau.
Sa main tremble un peu.
Je la contrôle, je la stabilise.

J'ouvre son téléphone.
Mot de passe : oden1955

Il y a des dossiers.
Des messages cryptés.
Des photos floues.

Je fouille plus profondément.

Sa mallette.
Au fond, une clé USB.
Et une enveloppe.

J'ouvre.

Photos.

Des photos d'élèves.
Des enfants de ma classe.
Des jeunes filles. Des garçons.
Nus. Blessés. Sanglants. Ligotés. violé. et des écriture avec écrit pute ou encore crève.

Certains... sont absents depuis des mois. On disait qu'ils avaient "changé d'école".
Ils n'ont jamais changé d'école.

Je sens mes mains trembler.
Je veux vomir.
Mais je dois rester concentré.

J'utilise son téléphone pour envoyer un mail anonyme à la presse.
Objet :

"Ce que cachent vos enfants à l'école — Preuves à l'appui."

Je transfère tout :
– La clé USB (scannée)
– Les photos
– Les échanges entre Oden, Tachibana et Yasuda
– La liste des noms

Je ferme la mallette.
Je quitte son corps.

Sebastian m'attend dans la cour.
Son regard est brûlant.

« Tu viens d'éclairer une pièce où personne n'osait allumer la lumière.
Prépare-toi à voir ce que la vérité déclenche. »

Le lendemain matin

Explosion médiatique.

Télé. Radios. Réseaux.
Toute la ville est secouée.

"Trois enseignants accusés de sévices graves sur élèves mineurs."
"Des images à glacer le sang retrouvées dans leurs affaires personnelles."
"Lycée Kamigawa : le scandale des professeurs monstres."

Une équipe de télé débarque devant l'école.
La directrice essaie de parler.
Trop tard.

La police entre dans l'établissement.

Salle des professeurs

Oden est arrêté le premier.
Il résiste, hurle, nie.

Tachibana est retrouvé dans la salle des fumeurs, en train de boire nerveusement.

Yasuda tente de fuir, mais un élève lui bloque la route.
Pour la première fois... les élèves se révoltent.

« Vous avez profité de nous. Vous nous avez détruits.
C'est terminé. »

Les trois sont menottés.
Leurs visages diffusés aux infos.
Leur nom sali.
Leur carrière, anéantie.

Chez Eren — nuit tombée

Je suis seul dans ma chambre.
Les rideaux fermés. La lumière éteinte.

La ville est en feu moral.
Mais moi, je suis calme.

« Trois de plus. Trois bêtes abattues. »

Sebastian est là, derrière moi. Il s'incline comme un majordome.

« Une œuvre bien exécutée, Eren.
Tu purges ce monde mieux que les dieux eux-mêmes. »

Je me tourne lentement vers lui.

« Il n'en reste qu'un.
Le pire de tous.
Celui qui a tout commencé.
Celui qui m'a mis au monde pour me torturer... »

Sebastian sourit.

« Ton père. »

Je hoche la tête.

« Il est le dernier. Et cette fois, je ne me contenterai pas de détruire sa vie.
Je veux qu'il sente chaque seconde de ce qu'il m'a fait.
Je veux qu'il me regarde dans les yeux quand il tombera. »

Fin du Chapitre 4.

À suivre : sa vous plait ?

 l'avant dernier chapitre arrive enfin !


5 Le Dernier Tortionnaire - Le Fils du Diable Juge le Père

1 mois plus tard

Le monde a continué de tourner.
Les profs ont été jugés, lynchés médiatiquement.
Les élèves sont plus calmes. Certains culpabilisent. D'autres oublient.

Mais moi... je suis immobile.
Mes journées sont des silences.
Mon regard, un gouffre.
Je mange peu. Je dors moins.

Je ne pense qu'à lui.

Mon père a disparu après m'avoir poignardé.
Plus de traces.
Plus d'empreintes.
Rien. Comme s'il n'avait jamais existé.

Un matin gris, 6h18 — Message anonyme

Un mail.
Sans expéditeur.

« Jardin familial. Derrière la vieille serre. Tu sauras. »

Sebastian apparaît dans le miroir de ma chambre.

« Tu es prêt ? »

Je ne réponds pas. Je prends mon manteau. Et je pars.

5 km plus loin — Ancienne propriété familiale

Une ruine.
Le jardin est en friche. Les mauvaises herbes montent jusqu'aux genoux.

La serre...
Je me souviens. J'avais 5 ans.
C'était ici qu'il m'enfermait quand je parlais trop.
Il disait que c'était "pour mon bien".

J'avance.
Je sais ce que je vais trouver.
Mais une partie de moi espère encore qu'il m'attendra, debout.

Qu'on s'expliquera. Qu'il s'agenouillera.
Que je le tuerai.

Mais il n'y a rien.
Rien... sauf une lettre.

Déposée dans un vieux fauteuil rouillé.
Et une corde au plafond, encore nouée.

Je prends la lettre.
Je m'assois.
Et je lis.

Lettre de son père

Eren,

Si tu lis ça, c'est que je n'ai pas eu le courage de t'affronter une dernière fois.
J'ai décidé de quitter ce monde. Pas pour fuir la justice, non. Je sais que je la mérite.
Mais parce que j'ai compris que la plus grande punition... c'était moi-même.

Depuis l'âge de 9 ans, j'entendais des voix. Des ombres me parlaient.
Mon père me battait. Ma mère me disait que j'étais un démon.
J'ai grandi dans la haine, dans la douleur, dans la peur.

Puis j'ai rencontré ta mère.
C'était le seul moment de paix que j'ai jamais connu.

Le jour où tu es né... c'était la première fois que j'ai pleuré de joie.
Tu étais si petit. Si fragile.
Je me suis promis de te protéger.
Mais j'ai échoué.

J'ai répété ce que j'ai subi.
D'abord sur ta mère. Ensuite sur toi.
Je croyais pouvoir me contrôler.
Je croyais pouvoir être un père.
Mais j'étais déjà trop brisé.

Je sais que tu ne me pardonneras jamais.
Et je ne te demande pas de le faire.

Mais sache une chose, Eren :
Je t'ai aimé. Même dans ma folie. Même dans ma haine.
Et je ne t'oublierai jamais.

Prends soin de toi, mon fils.
Ton père.

Silence.

Plus rien.
Même le vent s'est arrêté.

Je relis la lettre.
Encore.
Encore.
Encore.

Puis je hurle.
Je hurle comme un animal.

Je déchire la lettre.
Je frappe le mur de la serre.
Je me frappe la tête contre les vitres.
Du sang coule.

« POURQUOI ?!?! POURQUOI T'AS FAIT ÇA !!!???!!! »

Je tombe à genoux.
Je m'étouffe de larmes.

« T'aurais pu me sauver...
T'aurais pu me parler...
J'aurais voulu te pardonner... J'aurais pu essayer... »

Sebastian est là.
Il s'avance lentement dans les décombres.
Son regard n'a plus d'amusement.
Il est sérieux.
Sombre.

« Tu veux des réponses, Eren ?
Tu veux savoir pourquoi tu souffres ?
Pourquoi ce monde t'a rejeté ?
Pourquoi ton père n'a pas pu t'aimer comme il fallait ? »

Je le regarde, hagard, le visage couvert de sang.

« Demain.
C'est le dernier jour. »

Je suffoque.

« Le dernier... jour ? »

Il s'agenouille devant moi, et me chuchote :

« Demain, ton pacte sera scellé.
Et tu sauras ce qu'est vraiment l'Enfer. »

Fin du Chapitre 5 le dernier chapitre approche merci du soutien !


6 - L'Offrande Noire : Le Pacte de l'âme Fin

Minuit.
Le ciel est noir. Lourd. Muet.

Eren est assis au sommet d'un immeuble, seul.
Les lumières de la ville brillent au loin. Mais lui, il est dans l'ombre.

Sebastian se tient derrière, immobile, droit comme une lame.

« Alors, Eren. C'est le moment.
Ton pacte touche à sa fin. Tu as eu ta vengeance.
Il est temps de me suivre. »

Eren baisse la tête.
Ses cheveux tombent sur ses yeux.
Mais ce soir... ce n'est pas la colère qui l'habite. C'est autre chose.

« Je voulais... juste vivre. »

Sa voix est faible. Brisée. Sincère.

« Depuis le début... je voulais juste être normal. Avoir des amis. Des parents.
Rentrer à la maison en souriant. Avoir un goûter.
M'endormir dans un lit chaud.
Me réveiller... avec l'envie d'exister. »

Sebastian reste silencieux.
Pour la première fois, il l'écoute sans cynisme.

« Mais à la place, j'ai eu... l'enfer.
La violence. Le mépris. Le sang. Le froid.
Et la haine. Toujours la haine. »

Eren relève les yeux. Ses pupilles brillent d'un éclat tremblant.

« Je n'ai jamais voulu tuer, tu sais ?
Je voulais juste qu'on me voit.
Qu'on m'aide. Qu'on me dise que j'avais le droit d'exister.
Je voulais juste... vivre. »

Un silence. Puis :

« Est-ce que c'est un crime ? »

Sebastian avance lentement. Il s'accroupit devant lui.

« Non, Eren. Ce n'est pas un crime.
Mais c'est... rare. Les gens comme toi, on ne les laisse pas vivre.
On les brise. Ou on les oublie. »

Il pose une main glacée sur la joue d'Eren.

« Mais moi, je ne t'ai jamais oublié. »

Eren ferme les yeux. Il s'attend à ce que tout s'arrête ici.
Il a accepté sa fin. Il a fait la paix avec ses choix.

« Tu peux prendre mon âme maintenant.
Je suis prêt. »

Sebastian lui sourit. Un sourire étrangement doux.

« Pas encore. Pas ce soir.
Je vais t'offrir une faveur. Une seule.
Mais je ne te dirai pas ce que c'est. »

Eren ouvre les yeux, surpris.

« Pourquoi ? »

« Parce que tu l'as méritée. Et parce qu'au fond... tu n'étais pas un monstre. »

Sebastian pose sa main sur le front d'Eren.
Une lumière rouge sombre pulse brièvement.

Puis...

Il disparaît.
Comme dissous dans l'air.

Le silence.

Eren reste figé.

« Sebastian... ? »

Mais plus de réponse.

Soudain, le ciel s'ouvre.
Des nuages noirs. Une pluie lourde. Violente.

Le sol sous les pieds d'Eren s'effondre.

Une porte noire s'ouvre sous lui.
Il tombe.

Il crie, mais il ne sent aucune douleur.
Il s'endort.
En paix.

Silence. Lumière. Chaleur.

Des voix. Floues. Calmes. Douces.

« C'est un garçon ! Il va bien ! »

Eren ouvre les yeux.

Tout est flou...
Il ne peut bouger ses bras...
Il ne comprend pas...

Une silhouette s'approche. Un homme.
Puis une femme.

Ils pleurent. Mais ils sourient.

« Mon fils... Mon petit Eren... »

Son cœur s'arrête.

Papa ? Maman ?

Ils ont l'air heureux.
Ils l'enlacent. Ils rient.

Il ne comprend pas.

Il est dans un corps de bébé.
Mais... il se souvient de tout.

Une dernière voix résonne dans sa tête.
Celle de Sebastian.

« Écoute, Eren.
Notre pacte n'est pas fini.
Tu iras en Enfer... quand ton heure sera venue.

Mais en attendant...
Vis. Ris. Aime.
J'ai modifié l'avenir.
Tu ne devrais plus avoir à souffrir.

Tu l'as assez fait.

Adieu, Eren.
Profite. »

Eren, toujours bébé, regarde ses parents.

Ils lui sourient, pleins d'amour.
Il sent leur chaleur. Leur sincérité.

Et il pleure.

Mais cette fois...
Pas de rage.
Pas de douleur.

Il pleure de bonheur.

« Merci, Sebastian... Merci pour tout... »

Épilogue

Une autre vie commence.
Une autre chance.
Une nouvelle lumière.

Et même si l'ombre veille encore quelque part...

Eren vivra.

Fin. Merci d'avoirs suivis notre histoire 


Merci d'avoirs lus si quelqu'un a lus mdr ! les 2 ans continue a plus tard 

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