L’Énigme du Gîte Maudit💉 Acte 1 Le Commencement

Publié le 9 septembre 2025 à 13:50

L’Énigme du Gîte Maudit💉 Acte 1

synopsis

Nos quatre amis, qui se connaissent depuis l’université, décident de partir pour la première fois en vacances ensemble au Mexique. Ils louent une Clio hybride blanche à l’aéroport et rejoignent un gigantesque gîte isolé en pleine forêt tropicale : 7 chambres spacieuses. 2 salles secrètes dissimulées (une derrière un livre dans la bibliothèque, une autre sous le bourreau – pièce inaccessible nécessitant une clé). Mais rapidement, le rêve devient cauchemar. À 22h00 précises, des entités monstrueuses apparaissent. À 4h00 du matin, qu’ils soient cachés, éveillés ou même endormis, ils meurent d’une crise cardiaque instantanée… avant de se réveiller le lendemain, piégés dans une boucle temporelle. Chaque nuit, une nouvelle entité cauchemardesque vient les traquer. Chaque jour, ils se réveillent 1 heure plus tard que la veille (ex. : mort 4h → réveil 5h → nuit suivante encore plus courte). La seule issue : résoudre toutes les énigmes du gîte et trouver la clé de la salle du bourreau.

Je me suis inspiré d'un jeux vidéo appelé until Dawn et de son film


Chapitre 1 — Bienvenue au Paradis Mexicain 😒

Le soleil du Mexique n’était pas un soleil comme les autres.
Ce n’était pas la petite chaleur agréable qu’on trouve au bord d’une plage européenne, ni même la morsure sèche d’un désert américain. Non. Le soleil de Cancún frappait comme une masse de métal chauffée à blanc, et il n’arrêtait pas, jamais, comme un bourreau décidé à enfoncer sa lame encore et encore, jusqu’à ce que la victime ne bouge plus.

Nikos Alexandros, vingt-six ans, archéologue grec, venait d’en faire l’expérience. Sa chemise de lin beige, soigneusement repassée ce matin, collait maintenant à sa peau comme une seconde couche de sueur. Ses cheveux noirs, bouclés, qu’il avait tenté de discipliner avec un peu de gel, ressemblaient à une forêt grasse. Et malgré ses efforts pour garder contenance, sa barbe courte trahissait des perles de transpiration qui luisaient au soleil.

Il était en avance sur les autres, valise en main, posté à l’ombre maigrelette d’un palmier qui ressemblait plus à un balai planté dans le béton qu’à une véritable plante tropicale. Il observait la route, la chaleur tremblante qui se déformait comme de l’air au-dessus d’un barbecue, et son cerveau n’arrêtait pas de se répéter : Ça y est, Nikos, tu y es. Le Mexique. Le voyage que tu as organisé de A à Z. Le voyage qui va peut-être te ressouder avec eux.

Un grognement le tira de ses pensées.
Putain de merde, il fait chaud comme dans le cul du diable, ici !

Michael Johnson venait de poser sa valise avec un bruit sourd. Mike, c’était l’Américain du groupe, vingt-sept ans, grand comme une armoire (presque un mètre quatre-vingt-dix), et lourd avec ça, tatouages plein les bras, torse de policier de terrain. Un gars qui avait vu des choses moches, qui avait dû courir derrière des types armés de couteaux, qui savait ce que c’était de mettre son corps en travers du danger. Mais là, il ressemblait juste à un grizzly en sueur, t-shirt collé, cheveux bruns dégoulinants.

— T’exagères, fit Nikos avec un sourire en coin. C’est Cancún, pas l’Enfer.

— Oh, crois-moi, j’ai fait des perquis dans des caves à Houston en plein été, et là, c’est pareil. Peut-être pire.

Nikos allait répondre, mais deux autres silhouettes les rejoignirent.

Anya Volkov, la Russe, vingt-quatre ans. Un mètre soixante-dix, cheveux blonds platine coupés au carré, robe blanche qui défiait la poussière et la chaleur comme si elle venait d’un magazine de mode. Elle avançait d’un pas ferme, valise en main, sans même broncher sous la canicule. Ses yeux d’un bleu glacé ne cillaient pas, et elle semblait traverser la foule sans jamais vraiment la voir. Un médecin urgentiste, formatée pour garder la tête froide même quand tout s’effondre. Elle était comme ça : glaciale, mais pas méchante. Juste… ailleurs.

Et puis Ji-Woo.
Ji-Woo Park, le Coréen, vingt-trois ans, plus petit, plus mince, silhouette presque fragile. Il tenait son étui de piano portable comme s’il transportait une bombe, ses doigts crispés dessus. Son visage androgyne, encadré de cheveux noirs mi-longs, avait cette beauté étrange, presque irréelle, mais ses yeux trahissaient quelque chose d’autre : une peur sourde, permanente, comme si chaque instant de sa vie était une répétition avant la catastrophe.

— Alors, qui conduit ? demanda Nikos, en désignant la Clio blanche garée quelques mètres plus loin.

La Clio, c’était presque risible. Petite, discrète, ridicule même, au milieu de tous ces SUV rutilants de touristes américains. Mais bon, c’était hybride, pratique, économique.

— Moi, si vous voulez, dit Mike, en haussant ses larges épaules.

— Non, pas toi, trancha Anya. Tu conduis comme un abruti.

Mike ouvrit la bouche, prêt à l’explosion, mais Nikos intervint aussitôt :
— Je m’en occupe. Allez, montez.

Et ce fut lui qui prit le volant.


Le trajet dura deux heures. Deux heures de routes de plus en plus désertes, de panneaux effacés, de jungle qui se refermait sur eux comme un piège vert. La Clio vibrait à chaque nid-de-poule, et les phares avaient du mal à percer l’ombre qui s’épaississait.

Au début, ils parlaient encore. Des banalités, surtout. Le prix des billets d’avion, la chaleur, les souvenirs de fac. Puis le silence s’installa, lourd, pesant, brisé seulement par le ronronnement discret du moteur et les coups sourds des pneus contre les pierres.

À l’arrière, Ji-Woo griffonnait dans son carnet. Des notes de musique, griffonnées vite, nerveusement.
— Cette lumière, murmura-t-il sans lever les yeux. On dirait… un cri. Mais un cri qu’on n’entend pas.

Personne ne répondit.

Le soleil coucha son disque rouge sur l’horizon, et soudain, la jungle s’ouvrit.

Ils débouchèrent sur une clairière.
Et le gîte apparut.

Un immense bâtiment blanc, avec des volets verts, des arches, des balcons. Majestueux, presque royal. Sept fenêtres alignées comme les yeux d’un géant endormi. Deux palmiers tordus se dressaient de chaque côté de la porte, comme des gardiens.

Et le silence.
Pas un oiseau. Pas un insecte. Juste… le vent.

— Bordel, souffla Mike. On dirait un décor de film d’horreur.

Nikos sourit malgré lui.
— Non. On dirait le paradis.

Le mot résonna bizarrement.

Ils montèrent les marches, clé en main. La porte céda avec un grincement.

L’intérieur était splendide.
Un hall immense, murs crème, mosaïques étranges au sol, lustre étincelant suspendu au plafond. Un escalier monumental montait vers l’étage. Tout respirait la richesse, la grandeur.

Ils explorèrent. Sept chambres, chacune avec son style. Une bibliothèque remplie de vieux livres qui semblaient observer les visiteurs. Un salon avec un piano droit poussiéreux. Une salle à manger démesurée.

Ils finirent par se retrouver autour de la table. Vin local, tequila, rires. Presque une scène normale. Presque.

Puis, à 22h00 précises, l’horloge sonna.

Un bruit sec.
L’électricité s’éteignit.

Le lustre s’éteignit d’un seul coup, plongeant la maison dans les ténèbres.

— Bordel, souffla Mike.

Un grincement, venu de la porte d’entrée. Lent. Insistant.

Et puis, ce son.
Un bourdonnement métallique.
Un moteur.
Une tronçonneuse.

Ji-Woo se mit à trembler de tout son corps.
— Non… non… c’est pas possible…

Anya écarta un rideau.
Elle devint livide.
— Il y a quelqu’un… dehors.

Ils le virent.
Un homme. Grand. Trapus.
Son visage fendu en deux, comme une cicatrice qui n’avait jamais guéri.
Et à la place de son bras droit… une tronçonneuse, qui rugissait comme une bête affamée.

Il leva la tête.
Et rit.
Un rire déchiré, monstrueux, inhumain.

— Dans la voiture ! cria Mike.

Ils coururent, se précipitèrent dans la Clio. Nikos démarra, les pneus hurlèrent sur le gravier.

La silhouette les suivit.
Tranquillement. En marchant.
Mais à chaque coup d’œil dans le rétro… elle était plus près.

La forêt avala la voiture. Branches, troncs, noirceur. Nikos conduisait à toute allure, le volant tremblant sous ses mains moites.

Puis… une clairière.

Ils débouchèrent à pleine vitesse…

Et se retrouvèrent devant le gîte.

Exactement le même.

Le silence retomba.
Et devant la porte, l’homme à la tronçonneuse les attendait.
Son rire résonna, emplissant la nuit comme une scie qui mordait dans la chair.


(Fin du Chapitre 1 )


ont commence fort pour se premier chapitre plus de détails très bientôt ils y aura 4 acte en tous le premier dur 5 chapitre bonne lecture vous n'êtes qu'aux tous début 100% des choix et des entité sont inventé par moi  j'aurais besoin d'aide pour une entité ou 2 :) Oh oui étant fan de masque et de marionnette dans toute mes histoire je parle énormément de sa soyez pas étonné d'en voir ici......


Chapitre 2 — La Nuit des Marionnettes 🛀

Le réveil sonna à 5h00.
Un simple bruit électronique, banal, terriblement banal.

Et pourtant, Anya ouvrit les yeux comme si quelqu’un venait de la tirer hors d’un gouffre. Ses draps étaient trempés de sueur. Son souffle, court, irrégulier. Ses mains tremblaient.

Elle mit plusieurs secondes à comprendre où elle était : une chambre luxueuse, murs crème, lit immense. Le gîte. Le gîte maudit.

Un cri résonna dans le couloir.
Mike.

Elle bondit hors du lit, ouvrit la porte, et vit Mike, torse nu, debout dans le hall, les yeux fous. Ses poings serraient l’air comme s’il s’attendait à frapper quelque chose.

C’était quoi ça, hein ?! hurla-t-il. — Putain, c’était quoi ce bordel hier soir ?!

Nikos apparut à son tour, pâle, la chemise ouverte. Ses yeux étaient rougis, comme s’il n’avait pas dormi du tout.
— Je… je crois qu’on a rêvé.

Rêvé ?! explosa Mike. — Tu crois vraiment que c’était un rêve, Nikos ?! J’ai vu ce taré avec une tronçonneuse, j’ai entendu son rire, j’ai senti l’air brûler autour de lui ! Et toi tu me dis que j’ai rêvé ?!

Anya posa une main glaciale sur son épaule.
— Respire. Hurler ne changera rien.

Il la repoussa violemment.
— Toi, la Russe, tais-toi avec tes airs de médecin. Tu comprends rien !

Le silence tomba. Même Mike sembla choqué par sa propre violence. Anya ne broncha pas. Elle croisa seulement les bras, et son regard bleu polaire l’acheva.

À l’étage, une porte s’ouvrit lentement.
Ji-Woo apparut.

Il était livide, ses cheveux collés sur son front, ses yeux gonflés de larmes. Il tenait son carnet de musique contre sa poitrine, comme si ce petit objet était le seul fil qui le retenait encore à la réalité.

— Je… j’ai entendu un piano, murmura-t-il.

Les autres se tournèrent vers lui.

— Hier soir. Avant… avant que… que ça arrive. J’ai entendu un piano. Quelqu’un jouait… mais pas moi. Des notes dissonantes. Des notes qui ne devraient pas exister.

Nikos passa une main dans ses cheveux trempés de sueur.
— Ça n’a aucun sens. Rien de tout ça n’a de sens.

— Rien de tout ça n’a de sens ? répéta Mike en ricanant. Eh ben non, mec. Et tu sais quoi ? J’vais aller chercher la bagnole, et on va se barrer d’ici. Ce gîte de merde, ce pays de merde, ces vacances de merde… terminé.

Il attrapa son t-shirt, ses clés, et claqua la porte.

Quelques secondes plus tard, on entendit le moteur de la Clio ronronner. Puis s’éloigner.

Nikos, Anya et Ji-Woo restèrent figés.

— Il reviendra, dit Anya d’une voix basse.

— Pourquoi tu dis ça ? demanda Nikos.

— Parce que c’est comme ça que ce genre d’histoire fonctionne.

Le silence retomba.
Et effectivement, moins d’une heure plus tard, Mike revint.

Il claqua la portière, les yeux fous, le souffle court.
— J’ai roulé à fond, j’ai pris la route, j’ai suivi la jungle pendant des kilomètres… Et vous savez quoi ?

Il les fixa, tremblant.
— Je suis retombé ici. Exactement ici. Comme si… comme si cette putain de maison était un aimant.

Nikos ferma les yeux.
— Alors on est coincés.

Personne ne répondit.


La journée passa dans un état second.
Ils tentèrent de faire comme si de rien n’était.
Préparer un petit déjeuner. Explorer un peu plus la maison. S’asseoir au soleil, sur la terrasse.

Mais rien n’était normal.

Anya remarqua que les pendules de la maison semblaient toutes décalées. Une avançait de dix minutes, l’autre de vingt. L’horloge du salon sonnait parfois deux fois la même heure.

Ji-Woo resta au piano. Il jouait des notes courtes, hésitantes, comme pour vérifier que le son existait vraiment.

Mike tourna en rond, inspectant les murs, les fenêtres, jurant toutes les deux minutes.

Et Nikos… Nikos restait dans la bibliothèque, fixant les livres poussiéreux. Certains semblaient bouger quand il ne les regardait pas directement.

La nuit arriva trop vite.
Beaucoup trop vite.

Le ciel passa de bleu à violet, puis à noir, en une respiration.
Et l’horloge sonna 22h00.

L’électricité s’éteignit.
Encore.

— Pas encore… non, non, non… gémit Ji-Woo.

Un bruit.
Un craquement sec, comme un os qu’on brise.

Puis un autre.
Et encore un.

Ça venait de l’escalier.

Ils levèrent les yeux.
Et la virent.

Une femme.
Ou plutôt… quelque chose qui avait été une femme.

Son corps était désarticulé, plié en arrière, ses membres tordus à des angles impossibles. Elle descendait l’escalier à l’envers, sur les mains et les pieds, sa tête renversée, ses longs cheveux noirs traînant sur les marches. Ses yeux, entièrement blancs, fixaient les quatre survivants.

Chaque mouvement s’accompagnait d’un craquement d’os, sec, insoutenable.

— Jésus-Christ… murmura Mike, paralysé.

La femme désarticulée ouvrit la bouche.
Un cri en sortit.
Pas un cri humain.
Un cri métallique, distordu, comme si un vieux haut-parleur crachait une voix trop forte.

Ji-Woo tomba à genoux, les mains sur ses oreilles.
— Arrête ! ARRÊTE !

La créature bondit.

Ils coururent. La maison devint un labyrinthe. Couloirs qui s’étiraient, portes qui menaient au même endroit, fenêtres qui ne s’ouvraient pas.

Mike tenta de frapper la créature avec une chaise. Elle vola en éclats. La femme désarticulée ne ralentit même pas.

Anya saisit Nikos par le bras.
— On doit sortir ! On doit…

Mais Nikos s’arrêta net.
— Regarde l’heure.

Ils tournèrent les yeux vers l’horloge du salon.
3h59.

Leurs cœurs battaient à la folie.
La créature avançait, ses os craquant, sa bouche hurlant.

Puis l’aiguille bougea.
4h00.

Anya sentit son cœur exploser dans sa poitrine.
Mike porta les mains à sa gorge.
Ji-Woo hurla.
Nikos tomba à genoux.

Un instant de douleur pure.
Puis le noir complet.


Quand Anya rouvrit les yeux, le réveil affichait 6h00.

Et dans le couloir, elle entendit la voix de Mike :
C’était quoi ça, hein ?! Putain, c’était quoi ce bordel hier soir ?!

(fin du chapitre2)


la suite ses maintenant ! si tu veut faire une pause brlt  mdr vasy


Chapitre 3 — Les Quatre Morts Différentes


Le réveil sonna à 6h00.
Le même bruit électronique. Le même bruit banal.
Et pourtant, pour Nikos, c’était devenu le son le plus terrifiant du monde.

Il se redressa lentement dans son lit. Son corps tremblait comme s’il avait couru un marathon. Ses mains étaient moites, son souffle court. Une odeur de sueur et de draps humides l’entourait. Tout semblait identique… mais pas lui. Pas ses souvenirs.

Il se souvenait de la femme désarticulée. Il se souvenait de ses yeux blancs, de ses os qui craquaient, de sa bouche distordue. Il se souvenait de sa main glaciale qui s’était posée sur sa nuque avant que son cœur n’explose.

Et maintenant, il était là. À nouveau. Comme si rien ne s’était passé.

Un cri résonna dans le couloir.
Mike. Encore lui.

Nikos sut ce qu’il allait dire avant même qu’il ouvre la bouche.
Et effectivement, la voix de l’Américain éclata :
C’était quoi ça, hein ?! Putain, c’était quoi ce bordel hier soir ?!

La même phrase. La même intonation.

Nikos se leva, chancela jusqu’à la porte. Et quand il l’ouvrit, le monde entier sembla lui hurler au visage : Tu es piégé. Tu es coincé. Tu ne sortiras jamais d’ici.


La matinée se passa dans un silence tendu.
Ils ne riaient plus. Ils ne parlaient presque plus.

Mike tournait en rond comme un lion en cage, ses muscles gonflés de rage, ses poings serrés. Il claquait les portes, frappait les murs.

Anya restait assise, droite, dans un fauteuil du salon. Elle observait, elle écoutait. Elle n’avait pas besoin de crier. Ses yeux bleus faisaient tout le travail.

Ji-Woo, lui, s’était enfermé dans la salle de musique. Le piano résonnait par instants. Des notes brèves. Des accords dissonants. Comme si l’instrument lui-même savait qu’il était coincé et refusait de jouer correctement.

Nikos, lui, explora la bibliothèque.
Les livres l’attiraient. Quelque chose en eux vibrait, comme une pulsation.

Il tira un volume au hasard : El Misterio del Tiempo. Reliure noire, lettres dorées écaillées. À l’intérieur, des pages en espagnol, mais aussi en grec ancien. Son cœur battit plus vite. C’était comme si ce livre avait été écrit pour lui.

Il le lut à voix basse.

« Chaque nuit, les voyageurs meurent. Chaque matin, ils renaissent.
Mais à chaque cycle, le temps se déplace.
Et chaque cycle rapproche le cœur de sa fin véritable. »

Ses doigts tremblaient. Il retourna les pages. À la fin, un passage souligné à l’encre rouge :

« Celui qui veut briser la boucle doit trouver la clé.
La clé repose sous le bourreau.
Mais nul ne peut atteindre le bourreau sans résoudre l’énigme des sept. »

Nikos resta figé, le souffle coupé.
Il allait montrer le livre aux autres quand soudain, l’horloge du salon sonna.

22h00.

L’électricité s’éteignit.

Encore.

— Merde… MERDE ! rugit Mike.

Ils s’attroupèrent dans le hall, le cœur battant.
Le silence.
Puis des bruits de pas.

Des pas lourds, inégaux. Comme si quelque chose de massif traînait une jambe.

Une silhouette apparut dans l’ombre du couloir.
Ce n’était pas la femme désarticulée.
Ni l’homme à la tronçonneuse.

C’était… autre chose.

Un géant. Immense. Sa peau semblait brûlée, cloquée. Son visage était masqué par un sac en toile de jute, troué de deux orbites sombres. Dans sa main gauche, il tenait une corde. Une corde épaisse, usée, qui traînait derrière lui comme un serpent mort.

Il s’arrêta, les fixa.
Puis il jeta la corde en avant.

Elle vola comme une vipère. Et se referma sur le cou de Mike.

Aaaargh ! hurla l’Américain, ses mains agrippant la corde qui s’enfonçait dans sa gorge.

Il fut traîné en arrière, ses pieds griffant le sol, ses yeux exorbités. La corde se resserra, et dans un craquement écœurant, son cou céda.

Nikos, Anya et Ji-Woo crièrent en même temps.

Le géant se tourna vers eux.

Anya tenta de courir. Mais une ombre surgit devant elle.
Une forme noire, sans visage, sans bras, sans jambes. Juste une masse de cheveux. Des cheveux qui s’étendirent comme des tentacules et s’enroulèrent autour de ses chevilles.

Elle fut tirée au sol. Les cheveux s’infiltrèrent dans sa bouche, dans son nez, dans ses oreilles. Elle étouffa, ses yeux exorbités, ses ongles griffant le parquet jusqu’au sang.

Ji-Woo recula, hurlant, ses mains tremblant.
— Non… non… pitié !

Un rire éclata.
Pas celui d’un humain. Un rire aigu, métallique.

Un enfant apparut. Un petit garçon sans yeux, sans lèvres. Il tenait un jouet cassé. Un petit tambour.

Il s’approcha de Ji-Woo.
Et soudain, son visage s’ouvrit en deux comme une plaie béante.
Une langue noire jaillit, s’enroula autour du cou du pianiste.

Ji-Woo hurla, hurla, hurla, jusqu’à ce que sa gorge se déchire et qu’il s’écroule dans une mare de sang.

Nikos resta seul.

Il tremblait, recula contre le mur, le livre toujours serré dans ses mains.
Le géant, la masse de cheveux, l’enfant sans yeux… tous s’approchaient de lui en même temps.

Il ferma les yeux.
Et alors, il sentit une main glaciale se poser sur son cœur.

Une douleur atroce explosa dans sa poitrine.
Comme si quelqu’un avait écrasé son cœur à pleines mains.

L’horloge sonna.
4h00.

Nikos s’écroula.


Quand il rouvrit les yeux…
Le réveil affichait 7h00.

Et dans le couloir, la voix de Mike résonna encore :
C’était quoi ça, hein ?! Putain, c’était quoi ce bordel hier soir ?!


(Fin du Chapitre 3)


Merci d'être arrivé jusqu'ici l'avant dernier chapitre de la partie 1 et en bas


Chapitre 4 — Les Cracks dans le Miroir


Le réveil sonna à 7h00.
Toujours ce bruit mécanique, froid, indifférent.
Mais cette fois, aucun des quatre ne cria. Aucun ne tenta de jouer la comédie de la surprise.

Leurs yeux s’étaient croisés au petit-déjeuner, autour de la grande table en bois massif. Le pain grillé était là, le café chaud, le jus d’orange, comme si une main invisible servait chaque matin le même repas. Mais aucun d’eux n’avait faim.

Ils étaient vivants. Oui. Mais leur peau était froide, leurs mains tremblaient. Et plus personne ne parlait de “rêve” ou d’“hallucination”.

Nikos fut le premier à briser le silence.
Sa voix rauque résonna comme du papier froissé.
— On meurt. Chaque nuit. On meurt. Et chaque matin, on revient. Mais… plus tard.

Il se passa la main dans les cheveux, les yeux injectés de sang.
— Hier, on s’est réveillés à 6h00. Aujourd’hui, 7h00. Demain… 8h00 ?

Personne ne répondit. Mais tous savaient qu’il avait raison.

Le tic-tac de l’horloge du salon résonnait dans la maison comme le battement d’un cœur malade.


Anya

Elle s’était isolée dans la salle à manger, devant la grande baie vitrée qui donnait sur le jardin.
Dehors, tout semblait calme. Le soleil brillait, les oiseaux chantaient. Les arbres dansaient doucement sous la brise.

Un décor parfait.
Trop parfait.

Elle serra ses genoux contre elle et ferma les yeux. Elle revoyait la nuit dernière. Ces cheveux noirs qui s’étaient enroulés autour de ses jambes. Qui l’avaient envahie, qui avaient pénétré sa bouche, son nez. La sensation de suffoquer. L’impuissance.

Tu as survécu à pire, pensa-t-elle.
C’était son mantra. Toujours le même.
En Russie, elle avait appris à survivre. À ignorer la faim, le froid, les coups. Elle avait grandi dans un bloc de béton gris où les cris des voisins faisaient partie du décor. Elle avait quitté ce monde pour devenir infirmière, croyant qu’elle pourrait soigner les plaies.

Mais ici… aucune plaie ne pouvait être soignée.

Ses mains tremblaient. Est-ce que je perds la tête ? Est-ce que je suis déjà morte ?

Une larme coula le long de sa joue. Mais elle l’essuya aussitôt. Elle ne pleurait jamais devant les autres.


Ji-Woo

Dans la salle de musique, le pianiste martelait les touches.
Pas de mélodie. Juste des accords dissonants, brutaux, presque violents.

Chaque note résonnait comme un coup de couteau.

Il avait toujours cru que la musique pouvait sauver. Que chaque son était une prière, un exorcisme. Mais ici, la maison se fichait de sa musique. Les notes mouraient aussitôt qu’elles naissaient, avalées par les murs.

Il s’arrêta. Reposa ses mains sur ses genoux. Ferma les yeux.
Et revit l’enfant sans yeux. Sa langue noire. Le goût métallique du sang dans sa gorge.

Un haut-le-cœur le secoua.

Ji-Woo avait grandi dans une famille où l’échec n’existait pas. Son père, militaire. Sa mère, professeur de littérature. On l’avait élevé dans la discipline, dans la réussite. Le piano était sa cage dorée.

Et si c’était ça ma punition ? pensa-t-il. Être enfermé ici, condamné à rater encore et encore, à mourir encore et encore, sans jamais atteindre la perfection ?

Il se leva, se regarda dans le miroir accroché au mur.
Ses yeux étaient cernés, sa peau livide. Il ne ressemblait plus au brillant prodige qu’il était censé être.
Il ressemblait à un mort.


Mike

Le boxeur s’était réfugié dans la cuisine.
Il ne tenait pas en place. Il ouvrait les placards, les refermait. Ouvrait le frigo, le refermait. Ses mains tremblaient, ses veines gonflaient.

Il avait toujours été l’homme fort. Celui qui protégeait, celui qui encaissait. Dans les rues de Detroit, on lui avait appris que montrer sa peur, c’était crever. Alors il n’avait jamais montré.

Mais ici…
Il avait vu son cou se briser. Il avait senti la corde s’enfoncer dans sa gorge, couper son souffle, broyer sa trachée.

Il avait senti sa vie s’éteindre comme une allumette.

Il s’accrocha à l’évier, le front contre le métal froid.
Ses poings frappèrent la surface, une fois, deux fois, trois fois, jusqu’à ce que ses phalanges saignent.

— PUTAIN ! rugit-il. PUTAIN DE MERDE !

Sa voix résonna dans toute la maison.
Mais personne ne vint.


Nikos

Le Grec restait dans la bibliothèque.
Il ne quittait pas le livre. Le livre noir. El Misterio del Tiempo.

Chaque mot vibrait dans son esprit comme une incantation.
Celui qui veut briser la boucle doit trouver la clé. La clé repose sous le bourreau.

Il se souvenait des cours de mythologie. Dans la Grèce antique, le bourreau n’était jamais qu’un homme. Mais ici… ici, le bourreau devait être une chose. Une entité.

Il se rappela de son enfance. De son père pêcheur, brisé par les dettes. De sa mère, morte trop tôt. Il se rappela de sa propre fuite vers les études, vers les livres, comme si la connaissance pouvait le sauver.

Et maintenant… la connaissance le condamnait.

Il se frotta les yeux, lut encore et encore le même passage.
L’énigme des sept.
Qu’étaient ces sept ? Sept nuits ? Sept entités ? Sept épreuves ?

Son cerveau tournait à vide.
Et le tic-tac de l’horloge résonnait toujours, implacable.


L’après-midi s’écoula ainsi.
Quatre êtres enfermés dans la même maison, mais chacun prisonnier de sa propre tête.

Leurs chemins se croisaient parfois, dans le couloir, dans le salon. Mais personne ne parlait. Leurs regards se fuyaient. Comme s’ils avaient honte. Comme si chacun portait une culpabilité invisible.

Le soleil déclina lentement derrière les vitres. L’air devint plus lourd, plus dense.

À 18h00, l’horloge sonna.

Ils se retrouvèrent dans le salon, attirés comme par une force invisible.
Quatre silhouettes brisées, assises autour de la table basse.

Le livre noir reposait entre eux.
Personne ne le touchait.

Nikos brisa enfin le silence.
— Ce soir, ça recommence. On le sait. On doit décider… soit on affronte, soit on fuit.

Mike ricana, un rire sec, amer.
— Fuir ? On a déjà essayé. Et on a fini par revenir ici.

Anya leva ses yeux glacés.
— Alors il faut comprendre l’énigme. Trouver la clé. Avant qu’il soit trop tard.

Ji-Woo serra ses poings, les yeux fixés sur le piano dans le coin de la pièce.
— Et si… et si c’était déjà trop tard ?

Le silence tomba.
Un silence si lourd qu’il leur coupa presque le souffle.

Dehors, le soleil disparaissait derrière les arbres.
Et l’ombre de la nuit commençait à s’étendre.


(Fin du Chapitre 4)


Fin de la première partie juste en dessous tu dort pas ? sa tombe bien ils reste plus grand chose a lire...


Chapitre 5 — Le Journal de l’Ombre


1. La maison respire

Le soleil s’était effondré derrière la ligne des arbres.
La maison était silencieuse.
Trop silencieuse.

Un silence épais, huileux, qui se déposait dans chaque pièce, dans chaque pore de la peau.

Anya, Ji-Woo, Mike et Nikos étaient encore réunis dans le salon. Personne n’osait vraiment bouger. Personne n’osait briser ce silence, de peur que quelque chose — ou quelqu’un — réponde.

Puis, Nikos prit le livre noir.
Il le posa sur la table basse, lentement, comme si l’objet pouvait mordre.

Il l’ouvrit à une page cornée.
Et là, inséré entre deux feuillets, un papier jauni apparut. Une page arrachée d’un carnet. L’écriture était nerveuse, pressée, à moitié effacée par le temps.

— Regardez, murmura-t-il. Ce n’était pas là hier.

Mike fronça les sourcils.
— Tu veux dire que… le livre change ?

Nikos ne répondit pas. Il déplia la feuille et commença à lire à voix haute.


2. Le Journal — Entrée du 3 juin 1974

Je ne sais pas si quelqu’un trouvera ces mots. Peut-être que ce papier restera coincé entre ces pages pour toujours. Peut-être que je parle dans le vide. Mais il faut que je l’écrive. Parce que je deviens fou.

Je suis arrivé ici il y a trois semaines. La maison m’avait semblé accueillante, presque trop belle pour ce prix ridicule. Le propriétaire — un vieil homme à la peau parcheminée — m’a dit : “C’est un lieu de repos.” Mais dès la première nuit, j’ai compris. La maison n’est pas un repos. Elle est un piège.

À 22h00 précises, les murs respirent. Je le jure. Les murs se dilatent comme des poumons. J’entends un souffle qui court le long des couloirs. J’ai essayé d’ignorer. Mais à 4h00, le souffle devient un cri. Et chaque fois, je meurs.

Je me suis vu brûler. Je me suis vu noyé. Je me suis vu déchiqueté par des mains que je ne pouvais pas voir. Et chaque matin, je reviens. Mais plus tard. Toujours plus tard.

Il y a une clé. J’en suis certain. La clé est sous le bourreau. Mais le bourreau garde la clé avec une énigme. J’ai commencé à chercher. La bibliothèque cache quelque chose. La cave aussi. Mais chaque fois que je m’approche trop, la maison réagit. Comme si elle savait.

Je ne tiendrai pas longtemps. Ma tête se fissure. Ma peau vieillit à chaque réveil. La boucle me dévore. Si quelqu’un lit ces mots… fuyez. Si vous le pouvez encore. Moi, je ne le peux plus.

— A.D.


3. Le poids des mots

Le silence retomba après la lecture.
Seul le tic-tac de l’horloge résonnait.

— C’est quoi ce bordel ? souffla Mike. Tu veux dire qu’un autre type a déjà vécu… ça ?

— Pas un type, répondit Nikos. Des types. Plusieurs, sûrement. On est piégés dans la même boucle qu’eux.

Ji-Woo fronça les sourcils.
— Mais alors… où est-il maintenant ? Ce A.D. ?

Personne n’osa répondre.
Mais tous pensèrent la même chose.
Il n’est pas sorti. Jamais.

Anya se leva brusquement.
— Alors on est foutus. Voilà la vérité. Ce n’est pas un jeu. Ce n’est pas un cauchemar. On est déjà morts. Et on est condamnés à mourir encore et encore.

Mike serra les poings.
— Non. J’y crois pas. On va trouver la clé. On va leur niquer la gueule.

Mais sa voix tremblait. Et ses yeux disaient autre chose : la peur.


4. Les fissures

Ils passèrent l’heure suivante à fouiller la maison.
Anya explorait les couloirs avec une lampe torche trouvée dans un placard. Chaque porte qu’elle ouvrait grinçait comme un cri. Chaque pièce semblait changer d’agencement. Elle notait mentalement les détails : une chaise déplacée, un miroir incliné, un tableau qu’elle jurait n’avoir jamais vu.

Ji-Woo errait comme une ombre, ses doigts glissant le long des murs. Il fredonnait un air brisé, sans même s’en rendre compte. Parfois, il s’arrêtait net, croyant entendre un souffle derrière lui. Mais quand il se retournait, il n’y avait rien.

Mike s’acharnait dans la cave. Il avait trouvé une trappe en bois, scellée par de vieux clous rouillés. Il frappait dessus à coups de barre de fer, grognant, suant, hurlant comme un animal blessé. Mais la trappe résistait.

Nikos restait dans la bibliothèque. Il lisait. Il lisait tout. Chaque livre, chaque note, chaque annotation griffonnée dans les marges. Sa voix murmurait des fragments d’espagnol, de latin, de grec ancien. Il cherchait des patterns, des chiffres, des clés.

La maison, elle, observait.


5. Interlude — Entrée du 7 juin 1974

Nikos trouva une seconde feuille. Cachée entre les pages d’un dictionnaire.
Son cœur bondit.

Il la lut, et sa voix trembla.

Le bourreau est partout. Je l’ai entendu dans mes rêves. Je l’ai vu dans les reflets. Sa tête est couverte d’un sac. Ses bras sont lourds de chaînes. Il n’a pas de visage, mais il rit. Toujours il rit.

Il me dit : “Tu n’es pas le premier.”

J’ai découvert l’énigme. Sept mots. Sept réponses. Chaque nuit, une entité différente. Chaque entité porte une lettre. Ensemble, elles forment le mot-clé. Le mot qui ouvre la dernière porte.

Mais je n’ai pas encore trouvé les lettres. La maison me tue avant. Elle me ronge. Et je deviens… autre chose.

Si tu lis ces lignes, étranger, souviens-toi : la clé n’est pas qu’un objet. C’est un mot. Et pour le trouver, tu dois survivre aux sept nuits.


6. La paranoïa

Quand Nikos lut cela à voix haute, un froid glacial traversa le salon.

— Sept nuits, murmura Anya. Sept entités. Et on doit toutes les affronter.

Ji-Woo rit. Un rire sec, nerveux, cassé.
— Tu entends ce que tu dis ? Tu crois qu’on va tenir sept nuits ? Regarde-nous déjà. On est en miettes après deux !

Mike se leva, frappa du poing contre le mur.
— Alors on n’a pas le choix. On se bat.

Mais ses mains tremblaient. Et il transpirait à grosses gouttes.

La paranoïa s’installa.
Chaque regard devenait soupçon.
Chaque bruit, menace.
Chaque ombre, un piège.

À un moment, Anya accusa Ji-Woo d’avoir caché un indice. Ji-Woo répliqua en criant qu’Anya devenait folle. Mike tenta de les séparer, mais finit par pousser Ji-Woo contre le mur. Nikos hurla que leur dispute faisait exactement ce que la maison voulait.

Ils se turent.
Mais quelque chose s’était brisé.


7. Interlude — Entrée du 9 juin 1974

Dans la cave, Mike trouva un dernier fragment de papier coincé sous une pierre.
Sa main tremblait quand il l’apporta dans le salon.

Anya le lut cette fois. Sa voix était basse, rauque.

J’ai compris. La maison se nourrit de nous. Elle boit nos peurs comme du vin. Elle attend qu’on craque, qu’on s’entretue. Mais ce n’est pas la maison qui commande. C’est lui. Le bourreau.

Chaque nuit, il envoie ses chiens — ces entités qui nous traquent. Chacune est plus forte que la précédente. Et quand tu crois avoir survécu, il te rappelle que le temps est ton ennemi.

J’ai entendu la cloche. 20h45. C’est l’heure où il se réveille. L’heure où les murs cessent de respirer et commencent à saigner.

Je n’ai plus la force. Si quelqu’un lit… sachez que je suis déjà perdu.

— A.D.


8. 20h45

Le silence se fit plus lourd encore.
Le tic-tac de l’horloge semblait ralentir.

Et alors…
La maison gémit.

Un bruit de bois qui craque. De pierre qui se fissure. Un grondement sourd monta des fondations.

La lumière des lampes vacilla. Les vitres se couvrirent d’une buée rougeâtre, comme si le sang pulsait derrière elles.

Anya recula d’un pas.
Ji-Woo porta ses mains à ses oreilles, comme pour bloquer un cri qu’il était le seul à entendre.
Mike leva son poing, prêt à frapper, mais son bras tremblait.
Nikos serra le livre contre lui, les yeux écarquillés.

Puis l’horloge sonna.
20h45.

Un rire éclata.
Grave. Épais. Inhumain.

Et dans l’ombre du couloir… une silhouette apparut.

Un corps gigantesque, recouvert d’un sac de toile noirci, sanglé de chaînes. Ses bras se terminaient en masses de métal rouillé.
Et sa respiration… sa respiration emplissait la maison comme un vent de mort.

Le bourreau venait de se réveiller.


(Fin du Chapitre 5)

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ACTE 1 Terminé La suite très bientôt merci 

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