La Quête des Trônes Infernaux : La Malédiction des 7 Péchés Arthur et Suzette ainsi que Cornelius Et Vanir !!!

Chapitre 21 : L’Odeur de la Discorde
L’aube s’était levée sur le campement improvisé de nos héros, baignant la clairière d’une douce lumière orangée. Pourtant, ce n’était ni le soleil ni les chants des oiseaux qui avaient tiré Suzette, Cornelius et Arthur de leur sommeil, mais une odeur.
Une odeur étrange.
Arthur ouvrit un œil, grimaçant.
— Qu’est-ce que… on dirait une soupe au fromage qui se bat avec du poisson pourri ? murmura-t-il en reniflant l’air.
Cornelius, déjà debout et l’air alerte comme à son habitude, fronça les sourcils.
— Non, ce n’est pas ça… C’est plus complexe. Comme une alchimie ratée.
Suzette, frottant ses yeux, se redressa en bâillant.
— Ça me donne envie de vomir… et de manger en même temps. C’est très perturbant.
Ils suivirent l’odeur en direction des bois, jusqu’à découvrir une scène aussi chaotique que surprenante : un homme masqué, vêtu d’un tablier orné de motifs de piments et de couteaux, était en pleine effervescence. Autour de lui, des casseroles lévitaient, des ingrédients sautaient d’eux-mêmes dans les marmites, et des explosions d’épices illuminaient l’espace comme des feux d’artifice.
— Qui ose troubler le festin du grand Vanir, Seigneur des Épices ?! tonna-t-il en se retournant d’un geste théâtral, révélant un masque étrange qui ne laissait voir qu’un sourire démoniaque gravé dessus.
Suzette tenta de répondre, mais c’est Cornelius qui s’interposa, l’expression glaciale.
— Vanir… je te reconnais. Toujours à gâcher de précieux ingrédients avec tes plats ridicules.
Le masque de Vanir sembla briller de malice.
— Tiens, tiens ! Mais si ce n’est pas Cornelius, l’enfant gâté des hautes cuisines ! Toujours aussi insupportable ! Tu es venu ici pour pleurnicher sur ma supériorité ?
Arthur, qui peinait déjà à suivre la tension qui montait, murmura à Suzette :
— Ils se connaissent ?
— Apparemment, dit-elle en haussant les épaules.
Cornelius croisa les bras, sa voix grondant comme un orage approchant.
— Supériorité ? Je suis sûr que même un chien spectral refuserait de manger tes plats.
Vanir éclata de rire.
— Et toi ? Le génie de la gastronomie ? Si j’avais un goût aussi insipide que le tien, je préfèrerais cuisiner pour des gobelins !
— Oh, vraiment ? Chef culinaire mon cul, tes plats sont à gerber !
— Il veut quoi, le fils à papa ? Un deuxième trou du cul ?!
À ce stade, Suzette et Arthur observaient l’échange comme un match de tennis, leurs têtes tournant d’un côté à l’autre.
— Vous savez, intervint Suzette, si vous voulez vraiment prouver qui est le meilleur, pourquoi ne pas faire ça… avec des épreuves culinaires ?
Vanir tourna son masque vers elle, un air curieux.
— Une épreuve, tu dis ?
Cornelius acquiesça, un sourire glacé sur les lèvres.
— Très bien. Trois épreuves. Et si je gagne, tu disparais à tout jamais.
Vanir rit, une main théâtralement posée sur sa poitrine.
— Et si Je gagne, je rejoins votre petit groupe d’incompétents. Qui sait ? Vous pourriez avoir besoin d’un vrai maître cuisinier.
Chapitre 22 : La Bataille des Épices
Épreuve 1 : Le duel de thé
La première épreuve se déroula autour du feu, où les deux rivaux devaient préparer la meilleure tasse de thé. Simple, mais subtil : un art dans lequel Cornelius excellait.
Cornelius, méthodique, mesurait les quantités avec précision, ses mouvements empreints d’une élégance froide. Vanir, en revanche, travaillait comme un peintre fou, ajoutant des épices et des herbes à une vitesse effrénée.
Le résultat fut sans appel. Cornelius servit un thé délicat, équilibré, avec un parfum qui faisait saliver Suzette et Arthur. Vanir, lui, avait produit une potion fumante qui faisait pleurer rien qu’en la sentant.
Suzette déclara Cornelius vainqueur, et ce dernier bomba le torse, triomphant.
— Voilà ce qui arrive quand on confond thé et soupe au piment.
Vanir grogna, mais un sourire joueur resta accroché à son masque.
Épreuve 2 : Le plat principal
Cette fois, Vanir prit sa revanche. Il combina des ingrédients improbables avec une audace qui laissa Cornelius perplexe. Le plat de Cornelius était raffiné, mais Vanir surprit tout le monde avec un curry explosif, littéralement : une petite explosion se produisit quand Suzette planta sa fourchette dedans.
Arthur, les yeux pleins de larmes à cause des épices, hoqueta :
— C’est trop bon… mais je crois que je vais mourir…
Vanir éclata de rire, profitant de sa victoire.
Épreuve 3 : L’affrontement final
La dernière épreuve fut un duel culinaire en temps limité, où les deux devaient créer un dessert. La tension monta, mais à ce moment-là, Arthur disparut soudain.
— Où est Arthur ? demanda Suzette.
La réponse se trouvait derrière un buisson, où Arthur se battait avec… lui-même. Sa malédiction avait encore frappé.
— Non, non, non ! Je vais exploser ! grogna-t-il.
Il était confronté à un dilemme : utiliser des feuilles magiques pour s’essuyer, au risque de déclencher un sort aléatoire, ou… du papier de verre trouvé dans son sac.
— Pourquoi ça doit m’arriver à moi ?! pleurnicha-t-il.
Pendant ce temps, le duel atteignit son paroxysme. Cornelius et Vanir créèrent chacun un chef-d’œuvre, mais Suzette, incapable de départager les deux, déclara un match nul.
Fin : La nouvelle équipe
Malgré leurs chamailleries, Cornelius et Vanir se respectaient.
— Tu es insupportable, grogna Cornelius.
— Et toi, un arrogant insupportable, répliqua Vanir.
Arthur revint enfin, l’air traumatisé, tandis que Suzette proposa d’ajouter Vanir à l’équipe.
Et ainsi, une nouvelle aventure commença pour nos héros, plus chaotique que jamais.
Chapitre Spécial 22.5: Le Combat du Buisson
Arthur sentit un gargouillement étrange dans son ventre, une sensation qu’il connaissait trop bien. Alors que Cornelius et Vanir se lançaient dans leur duel culinaire, il se leva brusquement, une goutte de sueur froide coulant sur son front.
— Non, non, non, pas maintenant ! souffla-t-il, serrant les jambes en courant maladroitement vers les buissons les plus proches.
Suzette, intriguée, leva un sourcil.
— Il va où ?
— Probablement encore aux toilettes, répondit Cornelius sans détourner le regard de son plat.
La Débandade
Arthur s’engouffra dans un bosquet dense, ses mains tremblantes agrippant son sac à la recherche de secours. Une fois à l’abri des regards, il s’agenouilla rapidement et inspecta frénétiquement ses maigres options.
Face à lui, sur une souche d’arbre, il déposa les deux seuls outils à sa disposition :
-
Un rouleau de papier de verre.
-
Un paquet de feuilles magiques.
Il les observa, terrifié.
— Non, mais c’est une blague ?! Où est passé mon rouleau de papier toilette ?!
Un gargouillis sinistre venant de ses entrailles lui rappela qu’il n’avait pas de temps à perdre. Il attrapa les feuilles magiques et lut les inscriptions sur leur emballage :
"Attention : Chaque feuille déclenche un sort aléatoire. Effets possibles : soigner une plaie, invoquer un dragon, transformer l’utilisateur en poulet, explosion instantanée…"
Arthur pâlit.
— Explosion instantanée ?! Non, mais c’est quoi ces conneries ? Qui fabrique des trucs pareils ?!
Il reposa précipitamment les feuilles et fixa le rouleau de papier de verre.
— Sérieusement ? C’est ça mon choix ? Me gratter le derrière avec un rouleau de béton armé ou risquer de finir en poulet rôti ?
Un nouveau gargouillement lui fit comprendre que le temps n’était plus à la réflexion.
Le Dilemme d'Arthur
Arthur s’accroupit, une feuille magique dans une main et le papier de verre dans l’autre. Il pesait ses options comme un homme à la croisée des chemins.
— D’accord, réfléchissons logiquement, murmura-t-il en serrant les dents. Si je prends la feuille magique, il y a une chance qu’elle me soigne, ou au pire qu’elle me transforme en poulet. Mais… si ça explose, je crois que mon trou du cul va morfler.
Il tourna la tête vers le papier de verre, l’air désespéré.
— Et ça… c’est littéralement du papier à poncer. Je vais me retrouver avec un derrière aussi rugueux que les pierres sur lesquelles je m’assois !
Un bruit de pas au loin l’alarma. Cornelius et Vanir continuaient de s’insulter à grands cris, mais leurs voix semblaient se rapprocher. Arthur paniqua.
— Oh non, s’ils me trouvent ici, c’est la fin !
Il ferma les yeux, attrapa une feuille magique, et murmura une prière.
— S’il vous plaît, ne faites pas exploser mon cul.
Les Feuilles de la Terreur
Au moment où il appliqua la feuille magique, une lumière aveuglante jaillit.
— Oh non… oh non… qu’est-ce qui se passe ?!
Un vortex apparut soudainement au-dessus de sa tête, projetant des éclairs multicolores. Une petite créature en forme de blob violet en sortit, flottant joyeusement.
— Quoi ?! Qu’est-ce que c’est que ce truc ?! s’écria Arthur en tentant de chasser la chose d’un revers de main.
Le blob tourna autour de lui et lança un sort inconnu. Soudain, une pluie de confettis dorés s’abattit sur Arthur, tandis qu’une voix céleste résonnait :
"Félicitations ! Vous avez invoqué le sort Confettis de Célébration. Votre dignité est sauvée !"
Arthur, abasourdi, réalisa que rien d’explosif ne s’était produit. Mais sa joie fut de courte durée. Le blob émit un second flash lumineux et disparut… laissant derrière lui un énorme cratère qui engloutit le buisson où Arthur était assis.
— AAAARGH ! hurla-t-il en sautant hors du trou, les pantalons toujours baissés. Mon cul ! Mon cul est en feu !
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